Lundi 28 avril – 14h | Mardi 29 avril – 19h | Madiana
Avec Leslie Cheung, Brigitte Lin Ching-hsia et Tony Leung Chiu-Wai
En Compétition Officielle – Festival de Cannes 2024
1996 | 1h40 | VOSTFR | Drame historique, Action
Synopsis :
Depuis que la femme qu’il aimait l’a quitté, Ouyang Feng vit seul dans le désert de l’Ouest, engageant des tueurs à gages experts en arts martiaux pour exécuter des contrats. Son coeur meurtri l’a rendu cynique et sans pitié, mais ses rencontres avec amis, clients et futurs ennemis vont lui faire prendre conscience de sa solitude.
La presse en parle :
Critikat par Anne-violaine Houcke
Dans la filmographie de Wong Kar Wai, Les Cendres du temps, sorti en 1994, fait figure de mouton noir. Une réalisation éreintante (deux ans d’aller-retour entre Hong Kong et le désert de Yuli en Chine), un budget explosé, un accueil critique et public décevant. Le cinéaste hongkongais n’aurait peut-être pas dû s’essayer au wuxia pian (film de sabre) ?[1] Près de quinze ans plus tard, Wong Kar Wai revient vers un film menacé : trop de versions non reconnues par le cinéaste circulent, les négatifs sont dans un état lamentable, il faut partir à la recherche des copies existantes. Fruit d’une entreprise de sauvetage, le Redux est aussi pour le cinéaste l’occasion, selon ses propres termes, de donner au film « la qualité technique qu’[il] exigeait ». Rien que pour ces raisons, il vaut la peine de voir le film. Mais le Redux pouvait-il rendre plus viable le difficile mariage entre l’univers de Wong Kar Wai et le genre du wuxia pian ?
Les Inrocks par Jean-Marc Lalanne
Echec commercial à sa sortie, la fresque chevaleresque de Wong Kar-wai s’épanouit dans l’alanguissement et la mélancolie de ses héros fatigués. Une expérience de cinéma sublime à revivre sur Mubi.
Chinesmovies.com par la rédaction
« Les cendres du temps » est à replacer dans la grande tradition du wǔxiápiàn (武侠片), les films dits d’arts martiaux, célèbres pour leurs scènes de combat stylisées et chorégraphiées, qui ont fait les beaux jours du cinéma de Hong Kong. Mais ils sont eux-mêmes à replacer dans la tradition plus vaste du wǔxiá (武侠), tradition littéraire, plus ou moins légendaire mais fondée historiquement.