Jeudi 25 avril & Dimanche 27 avril à 19h | Vendredi 2 mai à 14h | Madiana
Par Line Langebek Knudsen, Magnus von Horn
Avec Victoria Carmen Sonne, Trine Dyrholm, Besir Zeciri
Titre original Pigen med nålen | 9 avril 2025 en salle | 2h 02min | Drame, Historique
Synopsis
Interdit – 12 ans
Copenhague, 1918. Karoline, une jeune ouvrière, lutte pour survivre Alors qu’elle tombe enceinte, elle rencontre Dagmar, une femme charismatique qui dirige une agence d’adoption clandestine. Un lien fort se crée entre les deux femmes et Karoline accepte un rôle de nourrice à ses côtés.
La presse en parle :
Abus de Ciné par Olivier Bachelard
Une terrible histoire enveloppée dans un sublime noir et blanc.
Culturopoing.com par Audrey Jeamart & Olivier Rossignot
La Jeune Femme à l’Aiguille illustre l’art vénéneux des belles et des bêtes notamment dans son somptueux catalogue de monstruosités, qu’elles soient physiques et morales, qui finit par servir de fil rouge à l’oeuvre.
Elle par Françoise Delbecq
Si les hommes n’apparaissent ici que faibles ou lâches, la force de ce film tient au lien entre les deux femmes (…).
Franceinfo Culture par Jacky Bornet
Cette esthétique du malaise sous des atours séduisants participe de la réussite d’un film fascinant, interprété par une remarquable comédienne, Trine Dyrholm.
La Voix du Nord par Christophe Caron
Fascinant et éprouvant.
Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
Le Danois Magnus von Horn se souvient d’un faits divers terrible, dans un noir et blanc horrifique. Un drame sombre et dérangeant sur la condition des femmes.
Le Figaro par Eric Neuhoff
En format carré, dans un noir et blanc tirant presque sur le sépia, cette Jeune femme à l’aiguille saute à la gorge. Magnus von Horn (Sweat) ne prend pas le cinéma pour un simple divertissement. Le réalisateur frôle le fantastique, trempe un pied dans l’expressionnisme, prouve que le malheur arrive à devenir terriblement photogénique.
Nice-Matin par Cédric Coppola
Tout le symbole d’un film tenu, piquant et angoissant qui s’inscrit également dans une veine romanesque, jusqu’à faire penser à Émile Zola lorsqu’il traite de la pauvreté et des décisions inhumaines que certaines personnes sont parfois obligées de prendre pour essayer de (sur) vivre.
Paris Match par Yannick Vely
C’est noir, extrêmement perturbant d’autant plus qu’il s’agit d’une histoire vraie et que le cinéaste ne ménage pas ses effets – générique cauchemardesque, sound-design de folie, trajectoire doloriste étouffante. Mais que cela fait du bien de voir du grand cinéma […].
Rolling Stone par Xavier Bonnet
Avec son noir et blanc somptueux et léché, tout à la fois meilleurs témoin et contraste de la teneur lugubre des situations qui vont se succéder jusqu’à l’horreur absolue – le commerce d’enfants proposés à l’adoption avant de connaître un sort plus sinistre encore –, c’est un film de survie, où tous les moyens semblent “bons” pour y parvenir, qui nous est jeté en pâture, malaisant et saisissant à la fois.
Le Monde par M. DI.
Le film, remarquablement pensé et ouvragé, dit combien la déshumanisation du monde s’est glissée dans les rues, dans les foyers, jusque dans les berceaux. Si l’intrigue est inspirée de faits réels, c’est sa part métaphorique, figurée par le visage ébahi et presque fantomatique de Karoline, qui donne le « la ».