« Lire Lolita à Téhéran », un film d’Eran Riklis

Madiana : Vendredi 28 mars à 17h | Dimanche 30 mars à 11h | Lundi 31 mars à 19h15 | Mardi 1er avril à 16h30 | Jeudi 3 avril à 19h15

Par Marjorie David
Avec Golshifteh Farahani, Zar Amir Ebrahimi, Mina Kavani
Titre original Reading Lolita in Tehran | 26 mars 2025 en salle | 1h 47min | Drame

Synopsis :
Tous publics avec avertissement
Malgré une solidarité féminine chaleureuse très présente dans ce film, l’ambiance oppressante et certaines scènes de violence faites aux femmes sont susceptibles de heurter un public sensible.
Azar Nafisi, professeure à l’université de Téhéran, réunit secrètement sept de ses étudiantes pour lire des classiques de la littérature occidentale interdits par le régime. Alors que les fondamentalistes sont au pouvoir, ces femmes se retrouvent, retirent leur voile et discutent de leurs espoirs, de leurs amours et de leur place dans une société de plus en plus oppressive. Pour elles, lire Lolita à Téhéran, c’est célébrer le pouvoir libérateur de la littérature.

La presse en parle:
Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
La force libératrice de la littérature s’inscrit au cœur d’une sororité qui est ce qu’Eran Riklis filme le mieux, davantage que le contexte politique, arrière-plan trop flou.

Franceinfo Culture par Laurence Houot
Malgré une réalisation un peu ronronnante, « Lire Lolita à Téhéran », porté par la grâce et l’engagement de l’actrice iranienne Golshifteh Farahani, et par le casting brillant des femmes qui l’entourent, est un hymne à la puissance libératrice et salvatrice de la littérature, et des mots.

La Tribune Dimanche par Charlotte Langrand
Le film sait subtilement montrer les mille nuances de la lutte, entre courage, désespoir et survie, de celles qui choisissent comme une évidence la résistance à travers l’art et la littérature.

Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
Les luttes d’Azar Nafisi et des jeunes filles qui furent ses élèves, au lendemain d’une révolution aux promesses brisées, affirment une vérité intemporelle : la trame sans fin de la terreur des mollahs.

Les Echos par Adrien Gombeaud
Une reconstitution soignée, qui évoque étrangement notre propre époque, portée par un magistral trio d’actrices exilées.

Ouest France par Pascale Vergereau
Ce film bouleversant célèbre le pouvoir libérateur de la littérature à travers les réunions secrètes d’un club de femmes au pays des Mollahs, dans les années 1980-90.

Positif par Adrien Gombeaud
Malgré sa mise en scène très classique, « Lire Lolita à Téhéran » est un film absolument bouleversant.

Télé 7 Jours par Isabelle Magnier
« La lecture est une amitié. » Ce beau film, inspiré du roman d’Azar Nafisi, semble avoir fait sienne cette réflexion de Marcel Proust.

Télé Loisirs par Margot Loisel
Sur le pouvoir de l’art à libérer les rêves, Eran Riklis trousse un film fort, porté avec conviction par deux actrices iraniennes exilées, Golshifteh Farahani et Zar Amir Ebrahimi.

Version Femina par Anne Michelet
Le film montre la brutalité du pouvoir islamiste tout en offrant de beaux moments de sororité entre ces femmes. Les actrices Mina Kavani, Zar Amir Ebrahimi et Raha Rahbari, toutes exilées, sont très justes, emportées par Golshifteh Farahani, bouleversante. A voir.

Libération par Sonia Delesalle-Stolper
Tourné en Italie avec uniquement des acteurs et actrices iraniens – dont les formidables Zar Amir Ebrahimi et Mina Kavani –, une exigence du réalisateur israélien Eran Riklis, le film, aux couleurs et détails très soigneusement pensés, résonne terriblement avec le mouvement Femmes, vie, liberté, initié par la mort en 2022 de Mahsa Amini aux mains de la police des mœurs.

L’Obs par Nicolas Schaller
On devine derrière la retenue de la mise en scène l’intention louable de l’Israélien Eran Riklis de figurer la perniciosité rampante du régime ; désespérément scolaire, elle contraint le film qui tient par ses actrices, dont Golshifteh Farahani et Zar Amir Ebrahimi, toutes des Iraniennes exilées, et par son écho au mouvement Femme, Vie, Liberté.

Le Monde par J. Ma.
Mis au service d’une cause qui ne souffre guère de doute, ce melting-pot filmique peine toutefois à dépasser le stade illustratif d’une dénonciation vertueuse.