« La voyageuse », film de Hong Sang-Soo

À Madiana lundi 27 janvier à  19h
Avec Isabelle Huppert, Hye-Young Lee, Hae-hyo Kwon
Titre original Yeohaengjaui pilyo | 22 janvier 2025 en salle | 1h 30min | Drame
Synopsis
Tout public
Iris a récemment débarqué à Séoul. Pour faire face à ses difficultés financières, cette femme, qui semble venir de nulle part, enseigne le français à deux sud-coréennes avec une méthode bien à elle.
La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Charlotte Garson
Le flou est d’abord narratif : on ne saura jamais quel est son passé, ses attaches en France, son but dans la capitale. Plutôt que de creuser un mystère et de laisser en suspens le dévoilement d’une identité, Hong substitue le tableau au récit.

Culturopoing.com par Pierig Leray
Hong Sang-soo par ses facilitateurs (poésie et musique) nous rappelle que l’émotion est vecteur de savoir, que l’apprentissage se fait d’abord par le cœur, et que le passé ne définira jamais qui l’on est. Et comme toujours, avec brio »

Elle par Françoise Delbecq
Un film contemplatif d’une grande poésie.

L’Humanité par Samuel Gleyze-Esteban
Récompensé d’un grand prix du jury à la Berlinale, le dernier film de l’indispensable et prolifique Hong Sang-soo invite Isabelle Huppert à Séoul et creuse l’hypothèse d’un cinéma du pur instant.

La Tribune Dimanche par Aurélien Cabrol
Toutes ces rencontres improbables font le charme indéfinissable de ce film que l’on serait bien en peine de ranger dans une catégorie précise.

Le Monde par Cl. F.
Tout est frais, prêt à croquer : nous voici lost in fiction (« perdus dans la fiction »), dans un film qui travaille le surréalisme de la rencontre entre deux cultures, l’Orient et l’Occident, comme l’avait fait en son temps, entre Amérique et Japon, Sofia Coppola dans Lost in Translation (2003).

Les Inrockuptibles par Gérard Lefort
Huppert incarne un motif poétique plus qu’un caractère, et dans l’ombre de son quant-à-soi se dessine le fantôme de la liberté.

Libération par Anne Diatkine et Didier Péron
Un film euphorisant tant il ne se laisse pas capturer.

So Film par Marie Courquin
Liberté totale d’interprétation et caméra à l’affût du bel accident de tournage, la méthode instinctive du réalisateur laisse une place de choix à l’imagination de ses comédiens. Le principe d’un voyage réussi.

Sud Ouest par Julien Rousset
Iris, présence légère, attentive, essentielle, ancrée dans le moment présent et la vérité des sentiments, distille l’air de rien une sacrée leçon de vie.

Critikat.com par Clément Colliaux
Si la méthode de Hong Sang-soo continue à produire de belles scènes, la répétition, dont son cinéma tirait jadis sa vitalité, s’apparente ici plus nettement qu’avant à la marque d’un possible épuisement.

L’Obs par Guillaume Loison
S’il existe un cinéaste capable de réveiller le clown qui sommeille en Isabelle Huppert, c’est bien Hong Sang-soo.

La Croix par Céline Rouden
Hong Sang-soo joue ainsi sur les différences culturelles pour broder une énième variation drôle et décalée sur la solitude et la difficulté des êtres à faire face à la vérité de leurs sentiments. Au rythme soutenu d’un film voire deux par an, la production du cinéaste est forcément inégale et nous laisse, comme ici, souvent sur notre faim.