« 2046 », un film de Wong Kar-Wai

Lundi 20 janvier à 14h | Vendredi 22 janvier à 19h | Madiana | ★★★★ |
Avec Tony Leung Chiu-Wai, Gong Li, Takuya Kimura
Date de reprise 18 décembre 2024 | 20 octobre 2004 en salle | 2h 09min | Drame
Synopsis :
Revenu de Singapour grâce à une mystérieuse bienfaitrice, Chow Mo Wan a pris une chambre à l’Oriental Hôtel, à Hong Kong, où il tente de rédiger un récit de science-fiction baptisé 2046. Dès qu’il peut se le permettre, il multiplie banquets et conquêtes. Après avoir revu une ancienne maîtresse, Lulu, il se lie avec une autre femme, Bai Ling, avec qui il entretient une relation torride, amoureuse et…tarifée, tout en aidant la fille de son propriétaire Wang Jing Wen à reconquérir son amant japonais. Avec celle-ci, il tente d’écrire des romans d’aventures mais ne parvient pas, malgré tout, à oublier Su Li Zhen…
La presse en parle :
Aden par La rédaction
Splendide, 2046 est d’une magnificence visuelle qui a peu d’équivalence dans le cinéma d’aujourd’hui. Tout y est conçu selon une pensée d’artiste, et d’artiste qui voit dans le cinéma un art de l’espace et du temps.

Chronic’art.com par Vincent Malausa
(…) le plus beau film de l’année scintille déjà paisiblement.

L’Express par Jean-Pierre Dufreigne
Voir la critique sur www.lexpress.fr

L’Humanité par Dominique Widemann
Wong Kar-wai excelle dans tous les registres plastiques et temporels, fait oeuvre de l’amour et de la création, relie dans leur essence commune souvenir et imaginaire et donne un film d’une beauté fatale aux conventions dont il sait à merveille se jouer. À voir mille fois.

L’Humanité par Jean-Pierre Léonardini
L’union harmonieuse de tant de formes disparates aboutit, comme par magie, à un style, à la fois populaire au sens hollywoodien du terme et d’un raffinement intellectuel indéniable, aux confins d’un maniérisme, aussitôt rédimé par la conception du tout prenant toujours le pas sur la partie. (critique cannoise)

L’Obs par Pascal Mérigeau
2046 procède d’une addition de moments qui pour beaucoup touchent au sublime, instants volés au temps, impressions suspendues (…). 2046 millésime sublime.

Le Monde par Jean-Luc Douin
Palme d’or en puissance, le sublime film de Wong Kar-wai vient de hausser d’un cran le niveau du Festival. Nous sommes là en présence d’un très grand créateur, dont les images marquent l’inconscient. Sa caméra imprime une sorte de danse, sa virtuosité esthétique fait sourdre une émotion instinctive. (critique cannoise)

MCinéma.com par Olivier Pélisson
Dans cette fuite en avant et en arrière, le désir physique est montré frontalement, et le film est un enchaînement de portraits féminins très sensuels. Cet  » homme qui aimait les femmes  » version Wong Kar wai est un chant d’amour à ses acteurs. Tony Leung, double du cinéaste, est de nouveau le centre des convoitises. Autour de lui, le défilé d’actrices est éblouissant. Un délice.

Première par Sophie Grassin
La mélancolie hante ce sublime musée des passions défuntes, boîte de Pandore des occasions manquées, où un narrateur un peu voyeur (…) collectionne les femmes (…) sans les aimer toutes bien. Le monde de Proust dégageait une odeur de pourri. Sous l’élégance languide et maniaque (…), sous les bruits de pas qui décroissent, Wong Kar Wai nous la fait respirer aussi.

Télérama par Aurélien Ferenczi
Un séducteur hanté par un amour perdu. Wong Kar-wai signe un film virtuose, en écho à « In the mood for love ».

Télérama par Louis Guichard
(…) on ne peut que se rendre à l’évidence : non seulement 2046 est d’une beauté irradiante, mais surtout, l’effet de ressassement, de sampling, qu’il produit, atteint à l’essence même du cinéma de Wong Kar-wai. (critique cannoise)

Zurban par Waldo Lydecker
(…) un film conçu pour faire le deuil du précédent, et pour interroger les doutes narcissiques de l’artiste. Eblouissant.

Cahiers du Cinéma par Jean-michel Frodon
Avec 2046 succédant à In the mood for love, Wong Kar-wai offre une nouvelle et impressionnante approche de ce jeu illimité. Jeu qui n’a ici rien de gratuit – c’est le cas de le dire pour un film dont la question de l’échange, du don impossible et des apories du prêt est l’un des ressorts, et où l’on joue beaucoup, mais jamais pour rien.

Cinéastes par Hendy Bicaise
2046, ce chiffre suprême où l’on fuit pour retrouver ses souvenirs perdus. WKW, (…) lance son film vers un rendement esthétique et émotionnel encore supérieur.

Elle par Elisabeth Quin
(…) ce que nous offre Wong Kar-wai est un film-somme, un recommencement ivre de perfection, bref une variation saturée de beauté autour d’une certaine « recherche du temps perdu ». Jamais autant que dans 2046, le réalisateur n’avait laissé éclater son obsession du temps qui dévore tout.