« Miséricorde », un film d’Alain Guiraudie

Lundi 4 novembre à 14h00 à Madiana
Comédie, Policier | 16 octobre 2024 en salle | 1h 43min |
De Alain Guiraudie | Par Alain Guiraudie
Avec Félix Kysyl, Catherine Frot, Jean-Baptiste Durand
Synopsis
Tout public avec avertissement
L’ambiance du film et son histoire sont susceptibles de troubler un jeune public.
Jérémie revient à Saint-Martial pour l’enterrement de son ancien patron boulanger. Il s’installe quelques jours chez Martine, sa veuve. Mais entre une disparition mystérieuse, un voisin menaçant et un abbé aux intentions étranges, son court séjour au village prend une tournure inattendue…
La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Élodie Tamayo
En philosophie, on qualifie d’horizontale l’immanence et de verticale la transcendance. Or cette horizontalité-là est sans doute une miséricorde, au sens que lui donne le dernier film, magistral, d’Alain Guiraudie.

Culturopoing.com par Maryline Allliger
Alain Guiraudie nous tient en déséquilibre, nous éblouissant au rebord du noir le plus profond. Conte macabre, « Miséricorde » est aussi une comédie noire, où le mystère s’insinue en lieu de tension dans les corps.

Le Monde par M. Ma
Alain Guiraudie opère ici une greffe inouïe entre la tragédie et le burlesque, entre la gravité du scénario criminel et la banalité des corps qui l’incarnent, entre le poids de la culpabilité et la trivialité des élans quotidiens.

Les Inrockuptibles par Bruno Deruisseau
Chez Guiraudie, le désir, c’est comme les champignons : il pousse là où on ne l’attend pas, quand on ne s’y attend pas, et revêt des formes imprévisibles. Tandis que sa consommation s’avère tantôt fatale, tantôt divine, une chose est sûre cependant : ça germe sur la terre.

CinemaTeaser par Renan Cros
Film de deuil (de l’enfance, du désir), Miséricorde est aussi un film de possession. Aimer l’autre pour le garder pour soi. Tout ça raconté avec l’élégance du conte, la précision du film noir et la poésie singulière de Guiraudie.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Alain Guiraudie n’a pas son pareil pour filmer dans la plus simple élégance des histoires tordues, dans lesquelles l’homosexualité et la sexualité sont montrées frontalement, sans érotisation.

Elle par Françoise Delbecq
Un polar drôle et incisif.

Franceinfo Culture par Laurence Houot
Alain Guiraudie aborde tous ces sujets sérieux avec un regard décalé réjouissant, nous rappelant que certains recoins de l’âme sont voués, et c’est heureux, à demeurer mystérieux.

Konbini par Arthur Cios
Alain Guiraudie continue l’exploration de ses thèmes habituels, les liens entre la mort, le désir et la ruralité, dans un polar unique en son genre.

L’Humanité par Marie-José Sirach
Miséricorde est l’un des films les plus mélancoliques d’Alain Guiraudie. Filmées en automne, les couleurs illuminent des paysages ombrageux, des forêts denses et impénétrables, un peu comme les voix du Seigneur. Dans ce pays de taiseux, on sait mais on se tait. On prend l’apéro, on mange des omelettes aux morilles. Dans le cimetière, la nuit, les cadavres se promènent.

L’Obs par Xavier Leherpeur
Le plaisir pris par Guiraudie à orchestrer ce thriller érotisé se ressent dans sa mise en scène, à la fois escarpée et voluptueuse.

La Septième Obsession par Xavier Leherpeur
Une valse des interdits menée avec une corruptrice et délectable suavité.

La Voix du Nord par Christophe Caron
Guiraudie flirte avec le provocant, le dérangeant et le subversif sans s’y vautrer. Il alimente en revanche une savoureuse ambiguïté, une ironie fugace et souvent drôle, un climat de fantastique soft. Catherine Frot apporte sa fausse naïveté dans ce monde d’hommes en proie à leurs secrets, sous les clins d’œil discrets d’Eros et Thanatos.