« Monsieur Aznavour », un film de Mehdi Idir, Grand Corps Malade

À voir(?) à Madiana

Avec Tahar Rahim, Bastien Bouillon, Marie-Julie Baup
23 octobre 2024 en salle | 2h 13min | Biopic, Drame
Synopsis
Tout public
Fils de réfugiés, petit, pauvre, à la voix voilée, on disait de lui qu’il n’avait rien pour réussir. À force de travail, de persévérance et d’une volonté hors norme, Charles Aznavour est devenu un monument de la chanson, et un symbole de la culture française. Avec près de 1200 titres interprétés dans le monde entier et dans toutes les langues, il a inspiré des générations entières. Découvrez le parcours exceptionnel et intemporel de Monsieur Aznavour.
La presse en parle ( en 🙂 bien et en 😈 ):
Ouest France par Michel Troadec
Ce biopic se regarde avec bonheur tellement on se retrouve plongé dans une époque à suivre l’ascension d’un artiste qui a gagné le haut de l’affiche.

Public par Sarah Lévy-Laithier
Un hommage superbe et puissant.

Closer par J.B.
Musical et grisant.

Elle par Françoise Delbecq
Tahar Rahim est « for me formidable ».

Femme Actuelle par La Rédaction
Le résultat se révèle particulièrement convaincant dans les scènes émouvantes : Tahar Rahim rend bien la tension entre la pudeur, le masque social et les douleurs rentrées.

L’Obs par Isabelle Danel
Pour leur troisième long-métrage après « Patients » et « la Vie scolaire », Mehdi Idir et Grand Corps Malade déploient les grands moyens et en font parfois trop en termes de mise en scène façon looping et caméra tournante. Mais leur regard sur l’homme et l’icône Aznavour a le mérite d’être admiratif sans être hagiographique et les chansons, dont quelques chefs-d’œuvre, font le reste.

Les Inrockuptibles par Théo Ribeton
Le film manque cruellement de distance critique sur le personnage peut-être involontairement antipathique qu’il construit : une star qui ne croit en rien, instrumentalise ses propres malheurs, ceux de ses proches, ceux même d’inconnu·es, au seul motif d’une quête avide et absolument sacrificielle de succès.

Libération par Olivier Lamm et Didier Péron
Dans un biopic sinistre où s’enchaînent les tubes et les séquences attendues, Grand Corps malade et Mehdi Idir échouent à restituer le lyrisme du chanteur, dépeint en obsédé de la réussite.

Première par Thomas Baurez
Si La Môme d’Olivier Dahan dont la référence pèse des tonnes, avait su faire de Piaf une sorte de poupée désarticulée et braillarde, étouffée sous des tonnes d’artifices, notre Aznavour sans une once d’aspérité psychologique apparaît bien falot.

Télérama par Marie Sauvion
Une fois ouvert, le robinet à épisodes véridiques ne se referme plus. N’en découle que peu d’émotion, sans parler de la perplexité suscitée par la performance de Tahar Rahim, dont le maquillage et la gestuelle rappellent à chaque plan qu’il est Tahar Rahim imitant Aznavour.