« Hijo de Sicario », un film de Astrid Rondero, Fernanda Valadez

Jeudi 17 octobre à 18h30 à Madiana (à vérifier)
Avec Juan Jesús Varela, Yadira Pérez, Karla Garrido
Titre original Sujo | 21 août 2024 en salle | 2h 00min | Drame
Synopsis
Tout public
Après l’assassinat d’un sicario dans une petite ville mexicaine, Sujo se retrouve orphelin et échappe de justesse à la mort grâce à sa tante qui l’élève à la campagne. À l’adolescence, la rébellion s’éveille en Sujo et il rejoint le cartel local. L’héritage de son père semble alors rattraper son destin.
La presse en parle :
L’Humanité par Vincent Ostria
La destinée du fils d’un tueur de cartel de la drogue, filmée sur un mode impressionniste. Hijo de sicario fait la part belle à la nature et montre le caractère aléatoire et atavique d’une criminalité née de la pauvreté rurale.

L’Obs par Xavier Leherpeur
Tour à tour thriller étouffant, western nihiliste, film de fantômes et réflexion sociale sur le Mexique contemporain, Hijo de Sicario est un film puissant, à la fois désespéré et optimiste.

La Septième Obsession par Xavier Leherpeur
HIJO DE SICARIO est l’histoire d’un déterminisme poisseux. De celui qui vous colle à la peau, vous stigmatise dans un pays (et en particulier une région reculée et caniculaire) gangrénée par une violence endémique. HIJO DE SICARIO est le mouvement asphyxié d’une fuite donnée d’emblée comme impossible.

Positif par Baptiste Roux
Dans le présent film, les deux cinéastes poursuivent l’autopsie d’un pays où la violence est l’alphabet d’une société balafrée par la misère et la désespérance.

Voici par D.B.
Les deux réalisatrices de Hijo de Sicario, fortes de leur mise en scène et de belles images qui n’en font jamais trop, parviennent à insuffler à leur film un vrai regard, notamment dans ce qu’elles racontent du déterminisme.

aVoir-aLire.com par Laurent Cambon
Hijo de Sicario est un remarquable tableau initiatique sur le parcours d’un enfant puis d’un adolescent, rongé par le crime de son père et le déterminisme social. Une œuvre autant romanesque que picturale grâce à un grand soin apporté à la photographie.

Cahiers du Cinéma par Olivia Cooper-Hadjian
En symbiose avec son héros discret, Hijo de sicario dessine une fresque en mode mineur, et fait de sa modestie apparente la ressource d’une émotion patiemment construite.

CinemaTeaser par Rose Piccini
Le film ne révolutionne jamais le discours sur le Mexique contemporain et les menaces sous lesquelles il ploie mais son empathie et l’accent qu’il met sur la place des femmes lui donnent une aura singulière dans ce cinéma criminel qu’on connaît par cœur.

Culturopoing.com par Michaël Delavaud
Parfois un peu trop démonstrative ou didactique […], l’oeuvre d’Astrid Rondero et de Fernanda Valadez s’avère néanmoins le joli récit finalement optimiste d’un combat pacifique que livre un jeune homme tendre et discrètement obstiné contre le chemin tout tracé menant à la tragédie que le destin semblait avoir fatalement choisi pour lui.

Les Fiches du Cinéma par Julie Loncin
Pour leur première réalisation commune, les deux cinéastes signent un récit initiatique délicat et prometteur.