« All We Imagine as Light », un film de Payal Kapadia

Avec Kani Kusruti, Divya Prabha, Chhaya Kadam
2 octobre 2024 en salle | 1h 58min | Drame
Synopsis
Tout public
Sans nouvelles de son mari depuis des années, Prabha, infirmière à Mumbai, s’interdit toute vie sentimentale. De son côté, Anu, sa jeune colocataire, fréquente en cachette un jeune homme qu’elle n’a pas le droit d’aimer. Lors d’un séjour dans un village côtier, ces deux femmes empêchées dans leurs désirs entrevoient enfin la promesse d’une liberté nouvelle.
La presse en parle :
Bande à part par Léo Ortuno
Après Toute une nuit sans savoir, documentaire ayant remporté l’Oeil d’Or en 2021, Payal Kapadia réussit à merveille son passage à la fiction avec All We Imagine as Light, Grand Prix au Festival de Cannes.

Culturopoing.com par Vincent Roussel
Payal Kepadia signe une œuvre en état de grâce, entre gravité et légèreté, qui progresse lentement mais sûrement vers le sensoriel et l’aérien. Rarement on aura vu un film indien si directement branché sur le mouvement de la ville et le contemporain. Il y a parfois du Wong Kar-Wai dans cette manière de filmer Mumbai, ses flux et ses lumières.

Les Fiches du Cinéma par Patrick Flouriot
Le premier long métrage de fiction de l’Indienne Payal Kabadia est un très grand film. La belle et singulière texture de l’image fascine comme celle d’un tissu chatoyant. Cette histoire d’amitié entre deux infirmières et une amie trouble par sa profondeur.

Les Inrockuptibles par Ludovic Béot
Une boucle parfaite qui sonde la capacité des êtres à sécher leurs larmes, à panser leurs plaies, sans oublier ni regretter pour qui et pour quoi battait leur cœur.

Libération par Camille Nevers
C’est ainsi que Kapadia fait un film indien exotique sans vendre grand-chose de la pacotille pittoresque, touristique. S’il existe une «internationale de l’indépendance art et essai», au contraire, elle est tropicale et radicale : elle sait se mouiller.

Sud Ouest par Julien Rousset
Dans ce long-métrage d’une grande beauté, délicat, souvent silencieux, Payal Kapadia affirme un féminisme qui n’est jamais démonstratif.

Cahiers du Cinéma par Olivia Cooper-Hadjian
Plutôt que de raconter des combats, All We Imagine as Light embrasse trois modalités de résistance : les courants puissants ne peuvent être détournés, mais sur les vagues par eux formées il reste loisible de surfer.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Thibault Liessi
Autour de trois femmes, deux infirmières vivant en colocation et une veuve menacée d’expulsion, la réalisatrice Payal Kapadia tisse un portrait fin et poétique de l’Inde, dans une vision résolument féministe.

Ecran Large par Antoine Desrues
Film mosaïque merveilleux sur l’immensité de Mumbai et ses flux humains, All We Imagine As Light en tire trois portraits bouleversants de femmes solidaires dans l’adversité. La finesse et la douceur de Payal Kapadia font toute la différence, en plus de faire un bien fou.

Elle par Françoise Delbecq
Un formidable film de sororité, à la fois épuré et sensuel.

L’Humanité par Sophie Joubert
Avec All We Imagine as Light, son premier long métrage de fiction, l’Indienne Payal Kapadia a obtenu le prix du jury à Cannes. À travers l’histoire de trois femmes, ce film mêle des problématiques sociales et sociétales à des questionnements intimes.