« Constat d’échec » & « À temps perdu… »

La jeune femme au rire clair,
au bleu regard plein de douceur
comme une vision éphémère
de ce que serait le bonheur

si les anges peuplaient la Terre
en y faisant régner l’amour…
Hélas, ce rêve est bien trop court
puisque partout sévit la guerre !

Je me demande tous les jours
si l’homme n’est pas une erreur
lorsque je regarde alentour
et ne vois là que des horreurs !

Où est la solidarité ?
Rien que la peur et la misère,
la jalousie, l’iniquité,
la méfiance communautaire !

Pourtant il suffit de s’aimer,
de juste un peu de tolérance…
Est-ce si dur d’avoir conscience
de cela afin d’avancer ?

Tant de milliers d’années d’histoire
et l’on n’a fait aucun progrès…
À croire qu’on est sans mémoire
ou que l’homme est sans intérêt !

À temps perdu…

Quand on a le temps,
on veut tuer le temps…
Si on ne l’a plus
car on l’a perdu,
c’est lui qui vous tue !

Et lorsqu’il vous mord,
pour vous c’est la mort
ou bien des remords…
Si l’on boit alors,
c’est pour oublier

le poids du passé,
du futur la peur…
S’écoulent les heures :
on passe le temps
ainsi comme on peut,

content avec peu…
Mais en attendant,
on prend du bon temps,
vivant chaque instant
le moment présent !