Par Leonardo Benvenuti, Piero De Bernardi | Avec Robert De Niro, James Woods, Elizabeth McGovern
Titre original Once Upon a Time in America
23 mai 1984 en salle | 3h 49min | Policier, Drame | Date de reprise 6 mai 2015
Synopsis :
Le film raconte l’histoire de David Aaronson, surnommé Noodles, en alternant entre trois périodes de sa vie : son adolescence dans le Lower East Side en 1922, son âge adulte durant la prohibition en 1933, et sa vieillesse en 1968. Noodles se souvient de sa jeunesse de voyou, marquée par sa rencontre avec Max et la formation de leur bande dans le ghetto juif, enrichie par le commerce illégal d’alcool. Il revit aussi sa relation amoureuse échouée avec Deborah. Après la mort de ses amis en 1933, Noodles fuit New York et se réfugie dans une fumerie d’opium. Plus de trente ans plus tard, il revient en ville et découvre que Max, qu’il croyait mort, est devenu un puissant sénateur sous le nom de Bailey. Max, traqué par des hommes influents, demande à Noodles de le tuer pour expier leur passé, mais celui-ci refuse. Le film se termine sur Noodles, se perdant dans ses souvenirs dans la fumerie d’opium, reflétant une œuvre crépusculaire et mélancolique.
La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Michel Chion
Ce qui passionne (…) dans le film, outre sa maîtrise, et qui rend vivant et riche un tel projet, ce sont ses contradictions : entre la minute de la reconstitution historique et le caractère mythique de l’histoire ; entre l’abondance des détails d’enfance et le gommage des figures parentales ; entre le style de mise en scène opératique et l’intégration d’éléments (…) imprévisibles, comme le jeu (…) du génial Robert De Niro. Cahiers du cinéma 359, mai 84
L’Express par Eric Libiot
Un des plus beaux films du monde. Tout y est sublime.
Les Inrockuptibles par Jean-Baptiste Morain
L’enfance et la maturité d’un gangster dans une fresque déconstruite. Le chef-d’oeuvre ultime de Sergio Leone.
Libération par Serge Daney
(…) trois heures quarante d’action, de rebondissements et de morceaux de bravoure. (…) « Il était une fois en Amérique », encore un très beau film. Libération, 21 mai 84
Positif par Jean-Philippe Domecq
Une longue et lente ballade que cette fable d’Amérique, avec des soubresauts de violence comme en commettent les adultes quand ils chassent leur gloriole d’adolescents. Positif 280, juin 84
Télérama par Claude-Marie Tremois
C’est de la belle imagerie avec décors superbes et comédiens au-dessus de tout soupçon. Télérama, 23 mai 84
Critikat.com par Sébastien Chapuys
Cette fresque crépusculaire et testamentaire condense tout le savoir-faire du grand metteur en scène, ses thèmes et ses obsessions – mais également ses ambiguïtés et ses zones d’ombre.