Ansanm, ansanm kont lavi chè-tala !

Wosé sé saler la, sé ritet la, sé alokasion an pou nou pé viv !
Dignité, Respè pou lé maléré

— Communiqué de Combat Ouvrier —

Véhicules calcinés en travers du boulevard Maurice Bishop, mobiliers urbains et chaussées démontés, tirs à balle réelles face à des policiers et gendarmes qui balancent des grenades de gaz lacrymogène à tout va … pour rétablir l’ordre dans la nuit du 17 au 18 septembre ! Les jours suivants, les interventions de groupe de jeunes en colère ont gagné d’autres quartiers. Des pillages ont eu lieu.
On nous avertit que la situation peut déraper à tout moment !
Ce ne sont pas ceux qui manifestent contre la vie chère qui sont les responsables ! Ce ne sont pas les A COMBAT OUVRIER nous affirmons que les véritables fauteurs de troubles, voire incendiaires ne sont pas sur le terrain !
Ce sont bien ceux, grands propriétaires des chaines de distribution et alliés, qui pratiquent des prix élevés depuis des mois créant la disette dans les familles laborieuses, les personnes âgées, les jeunes sans emploi. Ce sont ceux qui ont le toupet de venir s’asseoir en table ronde sans jamais présenter les marges « verticales » ou horizontales qu’ils se font sur les produits importés et les produits vendus !
travailleurs à qui les patrons Ce sont aussi ceux de l’Etat qui distribuent des salaires de misère qui couvrent dans la réalité par toutes ces sont les responsables ! pratiques d’enrichissement
principalement au détriment des classes laborieuses. Et ces pratiques commencent par les très bas salaires versés aux travailleurs des grandes chaines commerciales.
Aujourd’hui, préfet et patrons des grandes surfaces, discutent en « table ronde » pour diminuer des taxes ou autres aménagements commerciaux. Mais ils ne se montrent nullement pressés pour voir la situation des centaines de milliers de travailleurs, de jeunes, de personnes âgées changée.
Depuis près d’un mois, des centaines de personnes se sont mises en mouvement pour dénoncer la vie chère et trouver des solutions avec l’association RPPRAC. Des groupes de manifestants se mobilisent devant les supermarchés, à l’entrée de zones commerciales également.
Des salariés, notamment ceux du commerce, affirment eux aussi qu’ils n’en peuvent plus de vivre avec des salaires de misère et réclament au minimum 2000 euros net. Les agents du secteur routier ont déposé un préavis de grève à compter du 16 septembre 2024 !
Aujourd’hui, de plus en plus de personnes, dans les quartiers, dans les entreprises, disent que pour faire face à ceux qui organisent la vie chère il faut un grand mouvement social, comme celui de 2009. Ils ont raison !
La situation exige un grand mouvement social, plus fort et plus déterminé encore qu’en 2009 !
Pour imposer la baisse significative des prix, mais aussi imposer l’augmentation des salaires, des retraites et des minimas sociaux, ce mécontentement devra devenir une véritable déferlante. Un fort mouvement social !
Aujourd’hui, la mobilisation doit gagner les travailleurs dans leurs entreprises, sur leur leurs chantiers, dans les habitations, avec leurs syndicats, ou en s’organisant avec leurs comités.
Qu’ils organisent leurs assemblées générales et formulent aussi leurs propres revendications en plus des revendications générales.
Il faudra que des milliers de personnes et de travailleurs mobilisés prennent la rue pour se faire craindre des autorités et que la bourgeoisie et les représentants de l’État donnent satisfaction aux légitimes revendications sur des augmentations de salaire et sur la baisse des prix !
Détermination, Solidarité, Respect des travailleurs ! Ansanm ansanm nou key genyen
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Mercredi 18 septembre 2024