Par Anne Fontaine, Claire Barré
Avec Raphaël Personnaz, Doria Tillier, Jeanne Balibar
6 mars 2024 en salle | 2h 00min | Biopic
Synopsis:
En 1928, alors que Paris vit au rythme des années folles, la danseuse Ida Rubinstein commande à Maurice Ravel la musique de son prochain ballet. Tétanisé et en panne d’inspiration, le compositeur feuillette les pages de sa vie – les échecs de ses débuts, la fracture de la Grande Guerre, l’amour impossible qu’il éprouve pour sa muse Misia Sert… Ravel va alors plonger au plus profond de lui-même pour créer son oeuvre universelle, le Bolero.
La presse en parle :
Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Raphaël Personnaz, lui-même pianiste, fait jouer ses mains sur le clavier du biopic qui suit la ligne tout en nuances de l’ostinato mélancolique.
Femme Actuelle par La Rédaction
On tourne autour de son mystère, de sa distance, d’une opacité finement incarnée par Raphaël Personnaz.
Franceinfo Culture par Jacky Bornet
Une des réussites d’Anne Fontaine est d’avoir réalisé plus le « biopic » d’un morceau de musique qu’une biographie de son compositeur. La réalisatrice inscrit le « Boléro » dans une époque, à travers sa perception par Ravel.
L’Obs par Sophie Grassin
Ici, même les réveille-matin empruntent leur sonnerie au « Boléro » (joué toutes les quinze minutes dans le monde), et le ravélien Alexandre Tharaud a enregistré les musiques du film. La bonne surprise ? Raphaël Personnaz, qui, en misant sur un jeu sobre et rentré, pare son personnage d’un mystère insondable.
Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
Il n’est pas certain que la cinéaste ait retrouvé Ravel, authentiquement, mais ses affres, oui : le génie hanté par la peur de ne jamais être à la hauteur de ses propres aspirations.
Le Point par La Rédaction
Pour raconter sa genèse et la personnalité mystérieuse de son créateur, Anne Fontaine a préféré au biopic une sorte de plongée sensorielle, de parcours intime dans l’univers d’un génie. Suivant les conseils de Truffaut, selon qui 75 % de la réussite d’un film repose sur le choix des acteurs, elle a réuni un solide casting (…).
Les Échos par Olivier De Bruyn
Dans ce biopic singulier, Anne Fontaine évoque la personnalité complexe du créateur du « Boléro » et revient sur la naissance d’un monument de la musique classique. Une réussite.
Les Fiches du Cinéma par Nicolas Marcadé
Dans ce faux biopic, Anne Fontaine décortique malicieusement l’œuvre pour laisser l’artiste à son mystère.
Sud Ouest par Olivier Delaunay
On pense à cette scène où Raphaël Personnaz joue la « Pavane pour une infante défunte » devant le public de Boston, reproduisant une tournée mythique que le musicien a faite quelques mois avant de composer son « Boléro ». Faire entendre sa musique, et conserver sa part de mystère, c’est peut-être le plus bel hommage que l’on pouvait lui faire.
aVoir-aLire.com par Claudine Levanneur
Librement adapté de la biographie de Maurice Ravel, ce film sans fausse note s’enveloppe d’un romantisme raffiné pour se mettre à la portée de tous les spectateurs curieux de musique classique sans avoir osé l’aborder.
Première par Thierry Chèze
Raphaël Personnaz séduit, lui, par sa composition traduisant parfaitement l’effacement de celui que le monde allait ensuite célébrer. Dommage alors que la cinéaste n’aille pas au bout de son parti pris et ne clôt pas son récit, dans la foulée de la première du Boléro. Le geste aurait été plus fort.
Cahiers du Cinéma par Hélène Boons
Au milieu des femmes et devant la caméra qu’il fascine trop nettement, Ravel se pavane comme un infant défunt. Boléro fugue néanmoins par instants vers la grâce, comme quand l’adulte assiste au surgissement d’un souvenir d’enfance depuis l’embrasure d’une porte.
Télérama par Jacques Morice
Des tourments du compositeur Ravel à la création de son fameux “hit”, ce biopic maladroit se perd, malgré les efforts de Jeanne Balibar et Raphaël Personnaz.