« Emmeth Till », un film de Chinonye Chukwu : le visage d’une révolution

Vendredi 8 mars à 19h  à la Paillote du bourg Les Anses d’Arlet
De Chinonye Chukwu | Par Michael Reilly, Chinonye Chukwu
Avec Danielle Deadwyler, Jalyn Hall, Whoopi Goldberg
8 février 2023 en salle | 2h 10min | Biopic, Drame

Synopsis:
D’après une histoire vraie.
Jeune veuve élevant seule son fils de 14 ans, Mamie Till-Mobley est aussi l’unique femme noire travaillant pour la US Air Force à Chicago. Quand Emmett est assassiné parce qu’il aurait sifflé une femme blanche dans le Mississippi de 1955, Mamie bouscule les consciences en insistant, lors des obsèques, pour que le cercueil de son fils reste ouvert et que l’opinion publique comprenne l’horreur qu’il a subie. Un geste fort pour refuser l’oppression et la haine. Elle cède également au magazine Jet les droits exclusifs de publication des photos de son fils mutilé, si bien que le monde entier s’émeut de ce lynchage particulièrement atroce.
Avec courage, Mamie Till s’engage dans le mouvement des droits civiques et devient une militante active pour la NAACP, principale organisation de défense des Afro-Américains, réclamant davantage de justice sociale et d’accès à l’éducation pour la communauté noire.

La presse en parle :
Femme Actuelle par La Rédaction
Le film éclaire cette haine terrible qui infuse le Sud des USA.

Le Figaro par C.J.
Une reconstitution appliquée.

Télé Loisirs par Camille Brun
Malgré un vernis parfois trop hollywoodien, ce drame tiré d’une histoire vraie bouleverse.

Voici par La Rédaction
La prestation de Danielle Deadwyler impressionne.

Cahiers du Cinéma par Valentine Guégan
La phrase que Mamie chuchote au cadavre exhibé de son fils pendant les funérailles – « Désormais, tu n’es plus seulement mon Bo à moi » – lie l’acte de montrer avec l’idée d’un renoncement à l’intimité au profit de l’intérêt public. Elle a valeur de manifeste pour un film dont la visibilité est la principale mission (…).

L’Obs par F. F.
Le film est un peu démonstratif, mais l’effet est bouleversant. On reste stupéfait de tant d’horreur, et d’une telle bonne conscience des barbares.

La Croix par Corinne Renou-Nativel
Ce film à la mise en scène classique, didactique sans excès, restitue utilement l’atmosphère du sud des États-Unis dans les années 1950, l’impunité des assassins et le quotidien de terreur pour les Noirs.

Le Parisien par La Rédaction
Tiré d’une histoire vraie, « Emmett Till », narre, sur le fond, et en prenant quelques libertés avec l’histoire, un récit terrible et édifiant, fondateur des mouvements pour les droits des citoyens noirs outre-Atlantique. C’est sur la forme que l’on émet des réserves (…).

Les Fiches du Cinéma par Marguerite Debiesse
En août 1955, Emmett Till, 14 ans, est atrocement battu à mort par deux blancs du Mississipi pour avoir complimenté une épicière. C’est le combat de sa mère pour la justice que raconte ce film émouvant et sobre, à la facture classique.

Libération par Camille Nevers
Emmett Till est, et n’est pas, le film qu’on pense. Imparfait, empesé sous l’habit sévère du réquisitoire, tire-larmes quand, dans sa deuxième heure, la main se fait parfois lourde, il vaut pourtant mieux que l’œuvre édifiante à quoi il aurait pu se borner. Le spectacle est plus austère, plus dur, et aussi plus poignant.

Rolling Stone par Xavier Bonnet
Dans le rôle de la mère d’Emmett, qui insista, à l’époque, pour laisser ouvert le cercueil de son fils afin que la population réalise la brutalité de ce qu’il avait subi, s’illustre une excellente Danielle Deadwyler. Presque quarante ans après La Couleur pourpre, Whoopi Goldberg joue, cette fois, la grand-mère… Un film d’intérêt public.