À Madiana Vendredi 8 mars – 14h / Lundi 11 mars – 19h
| Par Lina Soualem, Nadine Naous
Avec Hiam Abbass
Titre original Bye bye Tiberias
21 février 2024 en salle | 1h 22min | Documentaire
Synopsis :
Hiam Abbass a quitté son village palestinien pour réaliser son rêve de devenir actrice en Europe, laissant derrière elle sa mère, sa grand-mère et ses sept sœurs. Trente ans plus tard, sa fille Lina, réalisatrice, retourne avec elle sur les traces des lieux disparus et des mémoires dispersées de quatre générations de femmes palestiniennes. Véritable tissage d’images du présent et d’archives familiales et historiques, le film devient l’exploration de la transmission de mémoire, de lieux, de féminité, de résistance, dans la vie de femmes qui ont appris à tout quitter et à tout recommencer.
La presse en parle :
Franceinfo Culture par Yemcel Sadou
Le voyage bouleversant, riche de photos personnelles et de vidéos d’époque, permet de comprendre à l’échelle d’une famille, les conséquences de la Nakba.
Elle par Françoise Delbecq
Un film délicat et émouvant.
Suivant le fil ténu et sensible de la mémoire, Lina Soualem inscrit l’histoire de sa mère et la sienne dans celle d’une lignée de femmes palestiniennes.
L’Obs par Sophie Grassin
Sans relâche, Lina interroge Hiam, ausculte sa colère, convoque son tempérament (à travers des poèmes écrits par l’actrice dès ses 14 ans) et réussit avec une grande intelligence à faire passer au spectateur la notion de ce que peut-être l’enfermement.
La Croix par Céline Rouden
En remontant les fils de son passé familial, l’actrice et réalisatrice filme de manière intime la douleur de la perte et de l’exil de tout un peuple au moment où celle-ci est réactivée par les événements à Gaza.
Le Monde par T. S.
Avec patience et délicatesse, Lina Soualem tisse ces histoires de deuil, de survie et de renaissance. Après avoir été disponible sur Arte, Bye Bye Tibériade sort en salle. C’est là qu’il faut voir ce film douloureux et doux, qui remonte à la source de la tragédie actuelle – pour le partager, pour en parler.
Le Parisien par Catherine Balle
Ce récit bouleversant, qui résonne très fortement avec l’actualité, est tissé avec beaucoup de délicatesse grâce à des photos, mais aussi des lectures de poèmes ou des scènes rejouées par Hiam Abbas elle-même.
Les Inrockuptibles par Marilou Duponchel
L’accalmie et la beauté du film ne cachent évidemment pas son urgence tant son endroit, la Palestine, est plus que jamais menacé. Cette crainte imminente de la perte irrigue chaque plan du film et fait des images de Lina Soualem le précieux legs d’une mémoire vivante.
Libération par Luc Chessel
Un portrait riche et sensible.
Ouest France par La Rédaction
Un subtil portrait de femmes.
Télérama par Isabelle Poitte
À travers le récit de l’exil de sa mère comédienne, la réalisatrice Lina Soualem signe le portrait tendre et poignant des femmes palestiniennes. Et de leur capacité de résistance.