Dimanche 04 février 9h00 –
Election de la reine et de la mini-reine du sud avec les associations ijcjv et ozart’s
Stade du Diamant
Vendredi 09 février- 8h00
Parade des écoles
Départ, école maternelle parade des écoles
Samedi 10 février à partir de 10h30
Koulè Kannaval
Maison des Jeunes et de la Culture 10h30 à 13h30
Expo photos : les reines et mini reines du Vauclin de 1975 à nos jours animations enfants : avec la team Rico le Clown
Atelier de décoration de masques
Maison des Jeunes et de la Culture 14h30 à 18h00 –
Association UCJV
Bal des enfants 3à 12 ans *
Participations : jus, gâteaux…
19h30 Vidé avec plastic system band Départ MJCA
20h30 – « Mas pété po » de l’orchestre biguine, histoire et chants de notre carnaval d’antan et danse avec les Touloulous – Front de Mer
Lundi 12 février – 14h30 –
Bal gran moun
Maison des Jeunes et de la Culture avec l’association CDTM
14h30 – Sainte-Luce
Parade du sud avec les associations UCJV et Ozart’s
Mardi 13 février à 19h30
Wélélé an rouj
Départ MJCA
Vidé avec Turbulanss et l’association Bwadjak Addict
Mercredi 14 février à 04h30
Vaval ka kité nou
Départ MJCA
Vvié en pyjama
17h30-Front de mer
Tous en noir et blanc avec dj panik
Le carnaval est la période de festivités ayant lieu durant la saison qui précède le Carême. Le mot vient du latin médiéval carnelevare, qui signifie enlever ou retirer la viande (les catholiques ne mangeant pas de viande durant les quarante jours du Carême). Les manifestations les plus importantes du carnaval se déroulaient durant les « trois jours gras », c’est-à-dire pendant les trois jours précédant le mercredi des Cendres. Le Mardi gras est le dernier jour du carnaval, qui précède le carême. Le carnaval n’a pourtant pas toujours et exclusivement été une fête associée à la réligion et certains carnavals ont conservé jusqu’à ce jour un caractère païen : fêter la fin de l’hiver. Il est cependant certain que depuis le XIIe siècle l’Eglise fixa le carnaval à la période précédant le carême. Toutefois, d’un pays à l’autre, voire d’une région à l’autre la saison du carnaval ne commence pas le même jour…
Thèmes ou motifs communs
Cette fête est célébrée de manière relativement uniforme, en suivant des thèmes ou motifs communs déclinés selon les cultures locales :
- Le défilé : tous les carnavals culminent lors de processions, souvent gigantesques, de chars décorés et de groupes de musiciens. C’est l’occasion de présenter à tous le travail acharné de toute une année, passée à répéter, coudre, concevoir, fabriquer…
- Le déguisement : il s’agit pour chacun de paraître autre qu’il n’est ; cet aspect essentiel du carnaval est un écho de fêtes médiévales comme la Fête des Fous, célébrée fin Décembre, lors de laquelle maîtres et serviteurs échangeaient leurs rôles respectifs. Le déguisement permet aussi des « licences » vestimentaires impossibles dans d’autres fêtes. Vêtements très… légers, couleurs vives, plumes, paillettes : la sobriété n’est pas à l’ordre du jour !
- La musique : elle fait partie intégrante des défilés, et se doit d’être bruyante et entraînante ; d’où le succès de la musique des Caraïbes au festival de Notting Hill.
- Les sociétés de carnaval : un défilé représente une organisation longue et complexe, qui serait impossible sans le travail de bénévoles regroupés en sociétés (les célèbres « Krewes » de la Nouvelle-Orléans, les « carnival clubs » du Somerset…). Aucune improvisation dans ce qui apparaît pourtant comme une célébration de l’instant, du plaisir et de la spontanéité ! Ces sociétés ont aussi un rôle économique non négligeable grâce à la participation financière de leurs membres.
- L’élection d’une Reine et d’un Roi du carnaval.
Un creuset culturel
Le carnaval est bien souvent l’occasion unique pour les différentes communautés d’une ville ou d’une région de se rencontrer dans un contexte festif et non-violent. Il permet parfois d’absorber les frictions trop importantes, comme à Notting Hill après 1965, et joue un rôle social essentiel, d’autant plus que nombre des traditions « locales » ont été en fait apportées par des populations immigrées. Le carnaval de Baranquilla est à l’image de la société multiculturelle colombienne en fusionnant les traditions festives des conquistadors espagnol, les cérémonies des indiens et l’héritage des esclaves noirs venus d’afrique.
Un espace de critique sociale
La décoration des chars et les déguisements permettent d’exprimer et d’affirmer toutes les formes de « différences » : sociale, politique, sexuelle même, mais toujours dans un esprit de tolérance et surtout par le biais de l’humour et de la caricature. On peut même dire que les défilés sont un vrai moyen d’expression politique. Ainsi le premier carnaval à la Nouvelle-Orléans après le passage de l’ouragan Katrina s’est fait l’écho des critiques sévères de la population quant à la gestion de cette crise.