« War Pony », un film de Gina Gammell et Riley Keough

Sélection Officielle Un Certain Regard – Festival de Cannes 2022
Prix du Jury et Prix de la Révélation – Festival de Deauville 2022
Caméra d’or – Festival de Cannes 2022
États-Unis – 1h54 – 2022
Drame
De : Gina Gammell et Riley Keough
Avec : Jojo Bapteise Whiting, Ladainian Crazy Thunder, Jesse Schmockel, Wilma Colhoff, Iona Red Bear, Woodrow Lone Elk, Ta-Yamni Long Black Cat, Jeremy Corbin Cottier

Synopsis :
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Deux jeunes hommes de la tribu Oglala Lakota vivent dans la réserve de Pine Ridge, dans le Dakota du Sud. Bill, 23 ans, cherche à joindre les deux bouts à tout prix. Matho, 12 ans, est quant à lui impatient de devenir un homme. Liés par leur quête d’appartenance à une société qui leur est hostile, ils tentent de tracer leur propre voie vers l’âge adulte.

La presse en parle :
Bande à part par Isabelle Danel
« War Pony » est un beau grand (premier) film sur la résistance et la résilience.

20 Minutes par Caroline Vié
C’est sans doute de ce côté naturaliste puisant dans la vraie vie de héros courageux que vien la force de War Pony. Le spectateur aimerait pouvoir venir prêter main-forte à ces Natifs américains bafoués par l’histoire et malmenés par la société actuelle.

Cahiers du Cinéma par Olivia Cooper-Hadjian
Le travail avec les acteurs non professionnels […] tire le récit loin des figures toutes faites que l’on pourrait vouloir y plaquer. Cette sobriété, qui ne force pas l’émotion dans un sens ou dans un autre mais la cherche dans les reliefs, va de pair avec un art de faire coexister la beauté et l’horreur de ce lieu : non pas en soufflant le chaud et le froid, mais en tenant le pire et le meilleur comme les deux faces d’une même pièce.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Un beau film ethnographique enragé, brut, débordant de tendresse pour des tribus à la vie dure.

Elle par Françoise Delbecq
Un film sensible et palpitant sur l’enfance et le passage à l’âge adulte.

Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
Il y a bien de la douleur, dans War Pony, une réalité sociale qui cogne dur, mais jamais de plainte, de misérabilisme.

Le Journal du Dimanche par Stéphanie Belpêche
La mise en scène à la lisière du documentaire et les acteurs exclusivement non professionnels apportent une belle authenticité à ce récit d’apprentissage poignant.

Le Monde par Mathieu Macheret
Point de misérabilisme ni de sensationnalisme : la caméra n’est jamais braquée sur le pire, mais s’y faufile en enveloppant ses personnages de son attention.

Les Fiches du Cinéma par Florent Boutet
Les réalisatrices signent un premier film saisissant, où la violence est adoucie par la grâce d’un de ses personnages.

Marie Claire par Maroussia Dubreuil
Voyage à la fois grave et utopique au pays d’une adolescence laissée à elle-même.

L’Obs par François Forestier
Les deux réalisatrices captent avec acuité l’étincelle noire qui court dans ce monde mourant, où, autrefois, les bisons et les Oglalas se côtoyaient. Tout indique que la fin sera une tragédie. Las, c’est une farce. Rupture de ton voulue, certes, mais mal venue. Dommage, car le reste du film est intrigant, émouvant, aigu.

La Croix par Céline Rouden
Parfois naïf et maladroit dans sa réalisation, il n’en est que plus touchant et a valu à ses auteurs une Caméra d’Or – prix du meilleur premier film – au dernier Festival de Cannes et un prix du jury à Deauville.

Le Figaro par C.J.
Ce portrait croisé naturaliste, presque documentaire, teinté de réalisme magique et signes ésotériques, de galériens bien intentionnés en butte à des siècles de spoliation et de marginalisation, a révélé un duo de réalisatrices étonnant : la comédienne et petite-fille d’Elvis Presley Riley Keough et l’auteur de clips musicaux et publicitaires Gina Gammell.

Libération par Elisabeth Franck-Dumas
Porté par de superbes acteurs débutants, le film de Riley Keough et Gina Gammell suit deux jeunes Lakotas marginaux aux prises avec une société qui ne leur offre aucune aide.

aVoir-aLire.com par Fabrice Prieur
Si les aventures des deux jeunes séparés par une décennie ne sont pas d’une grande originalité, on est happé par la qualité de la mise en scène, loin de tout misérabilisme, qui les rend sympathiques et nous fait craindre pour eux. Les deux acteurs principaux, qui chacun leur tour remplissent l’écran, sont tout à fait remarquables.

CinemaTeaser par Emmanuelle Spadacenta
Mais, alors que le film s’enfonce dans les péripéties morbides, il opère un tête-à-queue, artificiel mais salvateur, vers une fin plus positive, plus apaisée.