— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
« Sargastique” en diable !
Ô la mer corrompue
déposant son obole
d’algues brunes qui puent
sur nos rives et nos sols…
Et ces relents viciés
que transporte le vent
empêchent bêtes et gens
de même respirer !
À quel démon sorti
du fond de l’océan
doit-on le châtiment
de son souffle maudit
changeant le paradis
d’une île tropicale
en escale infernale
que tout le monde fuit ?
Éole, dieu des vents,
exauce ma prière :
délivre notre terre
de ces sargasses amères.
Que ton souffle puissant
les rejette à la mer
définitivement !
Oups, (Chat) J’ai pété un cable !
L’avenir sent pas bon,
je vous le dis tout net !
Et sur le Net ça pue
quand ma chatte elle pète,
que c’est “cause à son cul
car ma tête est malade !”
Cette IA est infâme
qui nous pond ses salades
au contenu bidon…
Demandez qui programme !?
“Je pense donc je suis.”
jadis a dit Descartes.
C’était pas de la tarte,
même en latin écrit
au “siècle des Lumières”.
Elles brillaient hier
mais s’éteignent aujourd’hui :
artifice et virtuel
ont remplacé la Vie
et nos intellectuels
sont devenus zombis…
Et sont les compétences
de nos hommes de science
celles de cons pétant
bien plus haut que leur cul
(ou leur chatte à présent…)
tant ce monde est foutu !
Qu’en sera-t-il demain
de notre genre humain
dont disparaît l’esprit
pour l’unique profit
de quelques gros malins
dans ce monde Orwellien ?
Patrick MATHELIÉ-GUINLET