Le capitaine Volkonogov s’est échappé
De Natalya Merkulova, Aleksey Chupov
Avec Yuriy Borisov, Timofey Tribuntsev, Nikita Kukushkin
Titre original Kapitan Volkonogov bezhal
29 mars 2023 en salle / 2h 05min / Drame, Historique
Synopsis :
Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement
URSS, 1938. Au pic de la Grande Terreur, Staline purge ses propres rangs. Les hommes qui mettent en œuvre la répression sont eux-mêmes arrêtés et exécutés. Se sachant à son tour condamné, le capitaine Volkonogov s’échappe. Dans sa fuite, il est frappé d’une vision : pour sauver son âme, il devra se confronter aux familles de ses victimes et obtenir leur pardon.
La presse en parle :
Le Figaro par Eric Neuhoff
Un film dense et fiévreux dont on sort bouleversé.
Positif par Pierre Eisenreich
Une splendide leçon de cinéma, mêlant la fièvre épique et le picturalisme flamboyant au thriller moral.
Transfuge par Jean-Noël Orengo
Originale et splendide réalisation historique traitant des purges staliniennes.
CinemaTeaser par Hugo Boudsocq
Une fable « rétro-chronique » puissante sur la quête d’humanité et le pardon.
Culturopoing.com par Michaël Delavaud
Film imposant, audacieux du fait de son mysticisme trouble, « Le Capitaine Volkonogov s’est échappé » montre avec un talent formel indéniable les coulisses d’une Union Soviétique staliniste pré-Seconde Guerre mondiale déjà inique et criminelle, faisant de l’ensemble de la population […] un corps traumatisé, traqué, exsudant la peur de la mort ou d’une violence laissant des traces physiques et psychologiques indélébiles.
Ecran Large par Mathieu Jaborska
En racontant une quête de pardon impossible, Natalya Merkulova et Alexey Chupov nous écrasent entre les rouages de la déshumanisation totalitaire. Un vrai film de terreur.
L’Humanité par Vincent Ostria
Un tableau de genre au parfum vaguement dostoïevskien, où un humain ne peut être humain et implicitement sanctifié que s’il a commis des horreurs et cherche à en être à la fois pardonné et châtié. Le sadomasochisme à la russe.
L’Obs par François Forestier
Le plus réussi, dans cette étrange course-poursuite haletante, c’est le ton : humour noirissime. Inspiré de Boulgakov (« Le Maître et Marguerite »), le film est à la fois un polar politique survolté et une comédie de jais qui associe Kafka et Alfred Jarry.
Le Journal du Dimanche par Alexis Campion
Cette fable surréaliste, échappant à la reconstitution historique pour façonner un fascinant théâtre de la terreur et de l’oppression, surprend autant qu’elle séduit avec son rythme effréné, son parfum dostoïevskien, ses décors grandioses et ses graffitis d’avant-garde.
Les Echos par Adrien Gombeaud
A travers une course contre la mort dans les rues de Leningrad, Natalya Merkulova et Alexey Chupov, dressent le portrait implacable d’une Russie stalinienne pas si lointaine.
Les Fiches du Cinéma par Michael Ghennam
Un thriller historique libéré des conventions pour dénoncer le totalitarisme. Inattendu et grinçant.
Ouest France par La Rédaction
Intense et impressionnant.
Télérama par Samuel Douhaire
Humour noir, sidération et virtuosité.
aVoir-aLire.com par Laurent Cambon
Glaçant et imparable, le long-métrage de Natalya Merkulova et Aleksey Chupov est un réquisitoire puissant en faveur des démocraties, de la libre conscience et du droit à la réparation. Une œuvre édifiante.
Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Très maîtrisé formellement et d’une violence implacable (…).
Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
Très maîtrisé formellement et d’une violence implacable (…).
Le Monde par Cl. F.
Une folle poursuite commence. Sous l’œil des cinéastes, l’époque des purges staliniennes devient un film de zombies, avec des citoyens aux bouches figées, réduits à l’état de morts-vivants. A voir.