—Par Mohamed Berkani —
On attendait le nouvel album de la mezzo-soprano sénégalaise Julia Sarr depuis près de dix ans. « Njaboot » est une œuvre intimiste, lumineuse.
Pour ceux qui ne connaissent pas Julia Sarr, il est grand temps de découvrir son dernier album Njaboot (Barkhane). Le public l’a sûrement entendu à un moment ou un autre sans le savoir. Car l’interprète à la voix mezzo-soprano a accompagné une pléthore d’artistes. De Tony Allen à Francis Cabrel, en passant par Miriam Makeba, Youssou N’Dour, Salif Keita, ou Oumou Sangaré et bien d’autres, la chanteuse était, est toujours, très demandée par les grands noms de la musique.
Moments de vie
La choriste a attendu de longues années avant de se lancer dans une carrière solo. En 2014, sort son premier disque Daraludul Yow, « un rêve impertinent du piano dans la savane ». Salué par la critique, l’album n’était pas passé inaperçu. Julia Sarr, qui vit en France depuis une trentaine d’années, s’est aventurée dans un univers qui fait sa particularité : piano, jazz, la langue wolof et l’Afrique. Près de dix ans plus tard, elle revient avec un nouvel album lumineux, fruit de nombreuses collaborations.