« Ghost Dog, la voie du samouraï », un film de JIm Jarmush

Les jeudis 5 & 12 janvier à 16h 30 / Tropiques-Atrium
Par Jim Jarmusch
Avec Forest Whitaker, John Tormey, Cliff Gorman
Titre original Ghost Dog: The Way of the Samurai
6 octobre 1999 en salle / 1h 56min / Policier, Drame, Thriller
Date de reprise 14 décembre 2022

Synopsis :
Dans l’État du New Jersey, plus précisément dans la ville de Jersey City, un tueur à gages afro-américain vit selon les préceptes du Hagakure, code d’honneur des samouraïs du Japon médiéval. Il vit seul, très simplement, en nourrissant ses pigeons, se faisant appeler « Ghost Dog », littéralement en français « chien fantôme » ou « chien invisible ». Son sauveur à la suite d’un incident survenu huit ans auparavant, qu’il considère comme son « Maître », fait partie de la mafia italienne locale. Quand la fille du « Parrain » devient le témoin d’un des contrats de « Ghost Dog », celui-ci semble alors bien gênant pour les mafieux qui décident de s’en débarrasser au plus vite.

La presse en parle :

Cinopsis.com par Olivier Guéret
Ghost Dog est une œuvre zen, ludique, non dépourvue de profondeur qui mélange savamment l’humour décalé et le film noir. C’est une sorte de peinture intelligente sur un exemple de rupture sociale (…)

L’Express par Gilles Médioni
Voir la critique sur www.lexpress.fr

Télérama par Jacques Morice
Ce film ludique et méditatif à la fois concentre puissance et souplesse. A l’image de Forest Whitaker, impressionnant de force mystérieuse, réincarnation possible d’un chien (ou d’une panthère noire ?).

Cahiers du Cinéma par Jérôme Larcher
(…) la mise en scène de Jarmusch (…) fait s’entrecroiser plusieurs genres, et leur invente au bout du compte un récit élégiatique et envoûtant.

L’Obs par Pascal Mérigeau
(…) léger et grave à la fois, cruel et tendre, unique absolument. Un vrai bonheur.

L’Obs par François Forestier
Jim Jarmusch, cinéaste malicieux, superpose les clichés des films de samouraïs et les habitudes du polar américain. Il en résulte un curieux mélange, drôle et inattendu, une sorte de tragédie désinvolte (…)

Le Figaroscope par Françoise Maupin
(…) dans cet assemblage hétéroclite, on retrouve la marque Jarmusch, sa tendresse et son goût de la dérision qui font de Ghost Dog une superbe balade funèbre, à la fois désinvolte et tragique.

Le Monde par Jean-François Rauger
(…) à cette attention portée au personnage principal se superposent des séquences où le burlesque froid s’épanouit dans la description de gangsters italo-américains à l’intelligence problématique

Lenouveaucinema.com par Jean-Philippe Guerand
Injustement snobé par le jury cannois, « Ghost Dog » est sans doute le film le plus achevé de son auteur. C’est également un régal pour l’esprit.

Les Echos par Annie Coppermann
(…) sur une bande originale… très originale, due à RZA (…), les tribulations de ce guerrier hors du temps sont d’autant plus séduisantes qu’elles sont incarnées par un grand comédien ici époustouflant, Forest Whitaker.

Les Inrockuptibles par Philippe Azoury
Ghost Dog pourrait parfois trébucher sur le respect des icônes. Si le film est réussi, c’est parce qu’ (…) il ralentit le battement de ses images jusqu’à leur insuffler une lenteur mélancolique.

Libération par Philippe Garnier
Avec ses images fantômes qui laissent leurs empreintes derrière elles (sur l’écran comme sur le cortex), et la formidable performance somnambule de Whitaker (…) Jarmusch atteint désormais la maîtrise d’un cinéma jouissif (…)

Planetcinema.com par Jean-Luc Brunet
Jim Jarmusch a réussi, là, un parfait grand écart entre cinéma d’auteur et cinéma de pure distraction. Son film est à la fois l’un de ses plus ambitieux et le plus clairement populaire.

Première par Jean-Jacques Bernard
Jarmusch a encore réussi son coup : mettre de la beauté dans le désespoir et de la morale dans ce qui n’en a pas.

Repérages par Nachiketas Wignesan
Plutôt que la psychologie insaisissable des personnages, c’est la musique intérieure du film qui nous fascine et que l’on suit les yeux fermés…

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