Lundi 16 janvier à 18h / Tropiques-Atrium
Saint Omer d’Alice Diop
Première mondiale : Lion d’Argent, Grand prix du Jury, Meilleur Premier Film, à la Mostra de Venise 2022.
France – 2022 – 2h02
Avec Kayije KAGAME, Guslagie MALANDA, Valérie DRÉVILLE, Aurélia PETIT, Xavier MALY, Robert CANTARELLA, Salimata KAMATE, Thomas DE POURQUERY
Synopsis :
Rama, jeune romancière, assiste au procès de Laurence Coly à la cour d’assises de Saint-Omer. Cette dernière est accusée d’avoir tué sa fille de quinze mois en l’abandonnant à la marée montante sur une plage du nord de la France. Mais au cours du procès, la parole de l’accusée, l’écoute des témoignages font vaciller les certitudes de Rama et interrogent la grande question universelle […] de notre rapport à la maternité ».
La presse en parle :
Bande à part par Olivier Pélisson
Cheffe d’orchestre captant la note juste de chaque soliste et de chaque fil formel et narratif, au service de son propos, Alice Diop atteint ici un très haut niveau de cinéma humaniste et politique.
Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Un film bouleversant.
Elle par Françoise Delbecq
Une première fiction magistrale.
L’Humanité par Sophie Joubert
Un film puissant et dérangeant.
La Croix par Céline Rouden
Un film puissant et viscéral, qui hante longtemps le spectateur, et nous fait nous interroger individuellement et collectivement sur cette figure de Médée moderne.
Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
Saint-Omer est un brillant film de procès, d’une intelligence rare.
Le Journal du Dimanche par Alexis Campion
Semé de silences parlants et de détails visuels puissants, le film s’enrichit, chemin faisant, de plaidoiries où l’émotion affleure, intense. À croire que le cinéma d’Alice Diop, unique en soi, au croisement du documentaire et de la fiction, a des pouvoirs magiques.
Le Parisien par La Rédaction
Film passionnant, à la fois lent et dense, « Saint-Omer », qui a remporté le Lion d’argent à la Mostra de Venise, est un grand film par ce qu’il raconte, mais aussi par la puissance de son incarnation.
Le Point par La Rédaction
Foncer voir « Saint Omer », grand film.
Les Inrockuptibles par Marilou Duponchel
C’est aussi une œuvre qui sait accueillir le silence comme rarement et filme avec une très grande intensité les femmes de ce tribunal qui s’écoutent et se taisent. C’est bien à une écoute et à une attention totales que nous invite Saint Omer, comme une expérience de cinéma partageable.
Libération par Elisabeth Franck-Dumas
Faire un film extraordinaire sur la maternité en partant d’un infanticide. Faire un film sec, intègre, intelligent à partir d’un épouvantable fait divers. Voilà le petit miracle de Saint Omer, premier long métrage de fiction de la cinéaste Alice Diop […].
Ouest France par Thierry Cheze
L’une des plus grandes compositions de 2022.
Positif par Stéphane Goudet
Voici un film de procès qui refuse de juger, au point d’oser se dispenser de filmer le réquisitoire de l’avocat général et le verdict final, connu d’avance. L’essentiel est ailleurs. Alice Diop recherche l’empathie, la compréhension sans la compassion, l’humain derrière l’inhumain, sans jamais nier la monstruosité irréductible des faits.
aVoir-aLire.com par Laurent Cambon
Saint Omer n’est pas un simple récit judiciaire. C’est un éblouissement d’écriture, subtil, sur le déterminisme culturel et familial, le cinéma et la maternité avortée.
CNews par La rédaction
Alice Diop se sert de son expérience de documentariste («La permanence», «Nous») pour réaliser un premier film bouleversant et singulier qui aborde la question de la maternité et toute sa complexité.
Cahiers du Cinéma par Fernando Ganzo
C’est le risque du consensus, devenir un écran empêchant de voir les vraies forces d’un film, et qui sont ici peut-être juste-ment celles d’un grand film : réussir à faire éclater ces distinctions, à élargir et à rendre diffuses ces barrières. […] Ce n’est pas consensuel, mais « forcément sublime (…).