Tribune-mêlée du Réel, entre Mer et Ciel, au pays des bêtes longues…
« L’histoire, c’est la lutte des exploités contre les exploiteurs. C’est la lutte des exploiteurs entre eux, pour s’accaparer le produit de l’exploitation. Après une révolution, les exploiteurs choisissent les leaders des exploités. Ces exploités devenus exploiteurs, défendent la cause des exploiteurs. »
Cette maxime, connue de la plupart des générations du 20e siècle, nous laisse, en l’entendant, ce goût caractéristique de pistaches brulées que l’on avale trop rapidement, alors qu’une action décisive est en passe de se conclure lors d’un grand match de foot. C’est peut-être de là, que vient ma méfiance des révoltes ou des révolutions, des contre-révolutions, des révolutionnaires et contre-révolutionnaires, des raisiniers à gueule de mancenillier bord-de-mer, des minorités dirigeantes ou dominantes, de même que ma manman-méfiance de celles et ceux qui hurlent avec les loups, aboient avec les chiens, miaulent avec les chattes, ou nous chantent des cantiques de leur voix de casserole.
Tenez… : selon les propos du plus récent Ministre auprès du Premier ministre, chargé des Outre-mer, interviewé à la Martinique le 12 novembre 2024 : « nous devons repenser la structure économique de nos Outre-mer et la façon dont on les gère.