Titre original Bokura no Nanokakan Sensou
7 avril 2021 / 1h 28min / Animation, Action, Comédie
Synopsis :
La veille des vacances d’été, Mamoru découvre que sa voisine Aya, dont il est secrètement amoureux, va déménager. Il lui propose de fuguer une semaine pour fêter ses 17 ans. Ils se cachent dans une usine désaffectée où ils sont rejoints par leurs amis. Ils découvrent bientôt qu’ils ne sont pas seuls à se cacher là : un jeune réfugié thaïlandais tente d’échapper à la police en attendant de retrouver ses parents. La joyeuse escapade prévue par Mamoru se transforme alors en guerre de 7 jours pour sauver leur protégé.
La presse en parle :
Cine Asie par Anthony F.
Surprenant, 7 Jours est un film porteur d’espoir et d’humanité. Tendre et bienveillant, le film n’épargne pourtant pas ses personnages pour leur permettre de grandir sans pour autant renier leur innocence et leurs idéaux, racontant une nouvelle génération qui veut s’affirmer et proposer quelque chose de différent pour la société.
Sens Critique par xlr8
Un dessin animé plein de bons sentiments, sans violence. On est plus proche de Juliette je t’aime que de Ken le survivant ^^ Ca tombe bien, quand j’étais petit, j’appréciais autant Goldorak et Albator que Candy.
L’histoire est plutôt cousue de fil blanc, les rebondissements sont plutôt prévisibles, mais ce qui m’a plu, c’est vraiment la naiveté et la poésie de certaines scènes. En ces temps troublés, j’avoue que ça m’a fait du bien.
Cinopsis par Eric Van Custen
ce qui pourrait paraître au départ comme un simple sujet pour jeune ados se transforme vite en un sujet sur l’immigration (plus particulièrement thaïlandaise) au Japon ou sur l’importance que prend le travail dans les foyers japonais.
On va aussi découvrir le passé des jeunes élèves et constater que leurs motivations sont évidemment plus complexes qu’il n’y parait. Ces 7 jours de guerre seront révélateurs pour chaque personnage.
Avec cette histoire plus sophistiquée qu’il n’y parait Yuta Murano et le scénariste Ichirô Ôkouchi ont concocté un animé qui plaira à toute la famille et dont la morale sera bénéfique tant aux jeunes qu’aux moins jeunes…
Abus de Ciné par Guillaume Gas
Tendre et subtil dans son mariage d’émotion et d’humour (ce qui n’exclut pas le spectaculaire au sein d’un contexte de huis clos), le film est en outre d’une grande beauté visuelle, tirant profit d’une animation relativement simple pour se concentrer sur des visages, des gestes, des attitudes, avec un arrière-plan utilisé comme contrepoint. On s’émeut de cette rébellion et de ceux qui en portent le message, comme on s’émouvait il y a quelques décennies de cette poignée d’adolescents rebelles de « Breakfast Club » qui, en pleine heure de colle, lâchaient leur envie de fuir le compartimentage social et de tracer leur propre voie, poing levé, en liberté. Un état d’esprit libertaire qui, décidément, traverse les âges sans s’abîmer.