53ème Festival Culturel de Fort-de-France : le programme

— Présentation par Didier Laguerre, maire de Fort-de-France —

 » Il faut se hâter
L’Histoire va fermer. »
Monchoachi

Dans le grondement des guerres ébranlant des nations, où nos lendemains se dessinent au fusain d’inquiétudes grandissantes, seules les Cultures en tant que traditions et espaces de survie, diffusent des souffles d’espoirs salvateurs, pourvu qu’elles soient mises en exergue et en synergie.
Parce que, comme le souligne Michel Leiris, « Dans l’existence humaine rien ne peut échapper à la culture ». La Culture est donc, dans toutes ses expressions, TRANSCENDANCE… Ce mot n’ayant jamais été autant d’actualité car il nous dicte la marche à suivre pour une concorde la plus large possible qui érige barrage aux obscurantismes de tout bord.

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Chers Festivaliers, votre fidélité, au rendez-vous culturel de la Municipalité de Fort-de-France, est preuve de l’appréciation que vous portez, de toute évidence, à la dynamique non-autarcique de votre festival qui se construit vivace dans son rapport à l’Autre ; guidé par-dessus tout par la philosophie du « donner et du recevoir ».
C’est ce qui explique, succinctement, le large panel d’artistes invités composé de précieux talents de Martinique et du Monde
La présente édition est un hymne à l’Humain, à travers le langage universel qu’est l’ART, que nulle Intelligence Artificielle ne saurait égaler. Le maillage de toutes ces émotions en danse, arts visuels, théâtre, musique et littérature est l’occasion d’unir nos forces, pour agir ensemble, afin que nos humanités réunies apportent des réponses durables, par la Culture, aux défis contemporains.
Savoureux Festival Culturel à toutes et à tous !

Lundi 1er juillet de 18h30 à 22 heures.
Premier Cénacle du Festival de Fort-de-France,
Au Malecon, bord de mer de la ville(*)
Thème : “Danmyé-kalennda-bèlè Matinik / Konvwé Laguiyàn : Divesté ek Inité”. Gratuit.
Le 53e Festival culturel de Fort-de-France démarre avec des rythmes et des danses, incitant les spectateurs à revisiter les origines de notre culture. Le 1er juillet, le festival ouvre gratuitement avec une analyse comparative des rythmes et danses afro martiniquais antillo-guyanais. Cette rencontre, enrichissante pour tous, novices ou experts, explore l’impact des danses sur nos sociétés.
L’événement souligne l’importance de la danse comme moment de partage et unité. Les rythmes traditionnels séduisent un large public, valorisant le patrimoine vivant. Le cénacle propose une présentation alliant parole, danse, musique et tradition avec des experts, explorant les fondamentaux et l’esprit des danses et rythmes.
Animé par Dominique Cyrille, cet échange questionne les traditions et cherche à mieux comprendre et partager les différences. Des démonstrations des groupes « AM4 » et « Inspiration Tanbou » ponctuent cette conférence dansée, célébrant la passion et la force du collectif.
(*)Attention : en fonction de l’évolution de la météo le Cenacle sera maintenu et se déroulera si besoin au kiosque Guédon ou au Grand Carbet du Parc Culturel Aimé-Césaire.

Mardi 2 juillet à 18h30
La kabbale
Bord de baie
« Dans l’imaginaire public, la Kabbale est bien souvent assimilée à quelque chose de mystérieux, à la limite de la magie, en tous cas ancré dans le surnaturel. En fait, elle fait partie de la révélation Divine au même titre que le texte biblique lui-même »
Qu’en pensent Monseigneur David Macaire (Archevêque de Martinique) et Haim Nisembaum
(Rabbin, docteur en droit, diplômé en Sciences politiques)
Discussion modérée par Danielle Marceline
(Ancienne bâtonnière- avocate)

Mercredi 3 juillet ➽ 18h30
« Approche thérapeutique et écologique des éponges de mer : le cas de la Martinique ».
« L’influence de l’environnement sur la population d’oursins blancs : le cas de la Martinique »
Bord de baie
« Approche thérapeutique et écologique des éponges de mer : le cas de la Martinique ».
Caroline EDOUARD (Doctorante en biologie marine) Les éponges de mer sont des animaux coloniaux et sessiles, c’est à dire fixés au sol. Ces organismes, de par leur immobilité, ont développé des mécanismes de défenses et de communication à travers la diffusion de molécules de leur environnement. Ces différentes familles molécules couvrent une piste thérapeutique. Notamment, contre la prolifération bactérienne mais aussi contre le cancer.
« L’influence de l’environnement sur la population d’oursins blancs : le cas de la Martinique ». Coralie BORELVA, (Doctorante en physiologie et biologie marine) L’oursin blanc est un oursin qui a un grand intérêt économique, culturel et écologique en Martinique. Néanmoins, malgré la réglementation en vigueur sur la pêche des oursins blancs, le déclin de la population soulève des inquiétudes sur la pérennité du stock. Cette rencontre vise à apporter des connaissances sur cette espèce afin de comprendre tous les mécanismes pouvant impacter la population d’oursins blancs. Modérateur : Didier Laguerre, Maire de Fort-de-France, Professeur certifié de physique chimie.

Jeudi 4 juillet ➽ 18h30
Haïti « Considérations historiques sur la crise haïtienne actuelle… Bilan et perspectives »
Bord de baie
Intervenant : Pierre Buteau (Historien et Ancien Ministre de l’Education nationale) Modérateur : Filomé Robert (Journaliste France 24) ➽ After C Chansons populaires d’Haiti avec James Germain en hommage à Ina Césaire

Vendredi 5 juillet ➽ 18h30
« La succulence du ‘dire’ »
« Entre-deux »
Bord de baie 
« La succulence du ‘dire« Sans conteste, un livre précieux, une écriture avec plusieurs styles, en langue française dans un gosier créole, atteignant par endroit des sommets, (…) œuvre de résistance nécessaire pour marquer notre présence sur cette Terre Caraïbe qui, dans la glace des temps présents, semble vouloir se refermer sous nos pieds comme un tombeau ». Signé Mireille Jean-Gille
« Entre-deux » : temps de grande conversation très attendu au cénacle. Rudy Rabathaly (écrivain) et Véronique Kanor (poétesse et ré alisatrice) s’entretiendront autour de ‘Oliwon d’imaginaire créole’ de Rudy Rabathaly Un échange émaillé d’extraits lus de manière piquante, dépliés soigneusement dans le chaloupé de voix, au croisement de lectures théâtralisées. Ponctué par un bel laribotaj pou chayé nou an chanson Remerciements à : Marie Line Ampigny, Elie Pennont, Jean-Durosier Desrivieres Présence de l’Editeur Jean Marc Rosier, maison d’édition K Editions
➽ After C Laribotaj avec Casimir Jean Baptiste dit K’Zo le groupe « Nou Menm » pou chayé nou an chanson

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