Mercredi 22 mars 2017 à 19h 30. Madiana
de Anna Rose Holmer
Avec Royalty Hightower, Alexis Neblett, Da’Sean Minor
Genre Drame
Nationalité américain
Synopsis :
Toni, 11 ans, s’entraîne dans la salle de boxe de son grand frère.
Elle découvre qu’à l’étage au dessus, un groupe de filles apprennent une variante très physique du hip hop, le drill.
Attirée par leur énergie, leur force, leur assurance, Toni abandonne peu à peu la boxe pour la danse…
La presse en parle :
aVoir-aLire.com par Frédéric Mignard
Film de silence, oeuvre d’ambiance, « The Fits » s’est imposé cette année à Sundance et Deauville comme un OVNI précieux, dont la personnalité n’est peut-être pas la plus aimable pour les spectateurs réfractaires aux grammaires alambiquées, mais son regard puissant sur l’enfance et l’adolescence, en fait l’une des productions les plus enthousiasmantes et les plus marquantes de son époque.
Cahiers du Cinéma par Jean-Philippe Tessé
Il y a longtemps qu’un premier film ne nous avait mis dans un tel émoi.
20 Minutes par Caroline Vié
De son passé de documentariste, Anne Rose Holmer a conservé un don époustouflant pour capter les mouvements de chrorégraphies aussi physiques que virtuoses.
Les Inrockuptibles par Serge Kaganski
C’est une histoire à la fois très singulière et très universelle que raconte Holmer, celle des enfants qui grandissent, celle des exclus qui veulent s’intégrer sans se laisser dissoudre.
Le Monde par Mathieu Macheret
A partir d’un budget restreint et d’un sujet initiatique rebattu, Anna Rose Holmer livre un remarquable traité énergétique sur l’émancipation du corps et la conquête de soi, bandé comme un muscle en phase d’échauffement sur de puissants partis pris cinématographiques.
La Croix par Corinne Renou-Nativel
D’une opacité hypnotique, The Fits sonde avec douceur la peur et l’envie des filles de devenir adolescentes dans une alchimie émouvante d’inconfort et de poésie.
Libération par Olivier Lamm
Cet archaïsme rarement revendiqué dans le cinéma contemporain, dont on peut raisonnablement soupçonner ici ou là qu’il est exagéré par la réalisatrice, donne en tout cas à « The Fits » un cachet assez singulier, voire, dans ses scènes les plus réussies, le sentiment d’avoir affaire à un vrai bel objet non identifié dont la danse est à la fois le sujet et le principal argument de cinéma.
Bande à part par Isabelle Danel
Dans une lumière saturant les couleurs et dessinant une ambiance de gymnases aux murs brique, de toilettes blanches et de passerelles grises, au son d’une mélopée dissonante et ensorcelante, The Fits saisit l’impalpable.