Cinéma « Les Révoltés du Monde », édition 2025 Du 3 au 12 avril 2025
 Le Festival International du Film Documentaire de Martinique “Les Révoltés du Monde” vous invite, pour sa 9e édition qui aura lieu du 3 au 12 avril 2025 avec une sélection de 14 films inédits, à partager des moments de découverte et de réflexion autour d’initiatives citoyennes, de mouvements sociaux ou de luttes politiques en faveur de la liberté, de l’égalité et de la justice.
Le Festival sera l’occasion de croiser des portraits individuels, des groupes sociaux et des périodes de lutte qui montrent la circulation des résistances dans l’espace et le temps. Aux origines, l’esclavage nous ouvre ainsi un nouveau chemin explorant la mémoire de la traite et de l’émancipation. Le combat pour la liberté et l’égalité a également été porté de manière plus radicale par Malcolm X aux Etats-Unis ou par MK, l’armée secrète de Mandela en Afrique du Sud, avec en arrière-plan une Afrique – Point chaud de la Guerre froide . Nouvelle-Calédonie : l’invraisemblable verdict donne une certaine profondeur à l’actualité du mouvement d’indépendance kanak en revenant sur le procès de l’assassinat d’indépendantistes kanaks en 1984. → Lire Plus => |
| A l'affiche, Cinéma Nouveaux Regards Film Festival 2025 Du 2 au 6 avril en Guadeloupe
Le Nouveaux Regards Film Festival, créé en 2015, met en avant la diversité et la richesse du cinéma caribéen et international. Le festival considère l’image comme un moyen de raconter des histoires, d’interroger le passé, d’éclairer le présent et d’imaginer l’avenir. Le cinéma est un patrimoine culturel qui traverse les époques et les frontières. Il appartient à ceux qui le créent, mais aussi à ceux qui le regardent, le partagent et s’en inspirent. La diffusion de films est une action culturelle importante, accessible à tous, qu’il s’agisse d’apprendre, de se divertir, de comprendre ou de vivre ensemble. C’est un engagement que nous poursuivons chaque année. Grâce à la collaboration des équipes, des partenaires publics et privés, des professionnels, des bénévoles et des spectateurs, le festival continue d’être un événement culturel majeur, centré sur la découverte et le partage. Cette édition 2025 se déroule dans des lieux emblématiques : le Mémorial ACTe à Pointe-à-Pitre, où le festival est né, et le Palais de la Culture Félix Proto des Abymes, où il se tient également chaque année. → Lire Plus => | | Théâtre « Ce qu’il faut dire » texte Léonora Miano, m.e.s. Catherine Vrignaud Cohen Mardi 1er avril – 19h30 – Tropiques-Atrium 
« Ce qu’il faut dire » est une œuvre de Léonora Miano, mise en scène par Catherine Vrignaud Cohen, qui interroge les rapports entre l’Occident et l’Afrique à travers une écriture percutante et sans compromis. La pièce se compose de trois tableaux, chacun explorant des facettes différentes des relations humaines, de l’histoire coloniale et de la quête identitaire. Loin des discours lissés et des prétentions à l’objectivité, le texte se caractérise par sa brutalité et sa poésie, deux registres qui se mêlent pour provoquer une réflexion intime et collective sur les injustices et les héritages du colonialisme. La première partie, intitulée « La question blanche », s’attaque frontalement aux structures raciales établies par l’Occident, en évoquant la classification des couleurs de peau et l’inversion des rapports de domination dans la repentance occidentale. La seconde, « Le fond des choses », nous plonge dans l’histoire de la colonisation et de l’immigration, en mettant en lumière les paradoxes et les ambiguïtés des rapports entre l’Afrique et l’Europe, à la fois dans le passé et dans les enjeux contemporains. → Lire Plus => | | Ecologie, Education Formation 4ème édition de DéKLIk Matinik – Samedi 5 avril 2025 de 8h00 à 17h30 à l’écolieu de Tivoli, à Fort-de-France
La 4ème édition de la journée DéKLIk Matinik, , s’annonce comme un rendez-vous pour sensibiliser et agir face aux enjeux climatiques et environnementaux. Organisé autour de la thématique « S’adapter et créer nos propres imaginaires », cet événement propose une journée riche en activités, échanges et découvertes pour toute la famille. Une journée de sensibilisation active DéKLIk Matinik vous invite à prendre part à des ateliers, des conférences interactives, des tables rondes et des animations ludo-éducatives qui abordent des sujets cruciaux pour notre avenir, tels que le changement climatique, la biodiversité, l’eau, la santé, et la transition alimentaire. La journée sera marquée par un accent particulier sur l’Océan, avec 2025 étant l’Année de la Mer. Vous pourrez participer à des discussions sur les enjeux océaniques, les zones humides, ainsi que des marches et des échanges autour de cette thématique essentielle. Les intervenants, comprenant des experts, des scientifiques, des associations et des créateurs locaux, offriront des perspectives diverses sur l’adaptation, la résilience et les pratiques de demain. La Fresque du Climat, Météo France, et des collectifs comme Tous au Compost et Kreyogene seront présents pour nourrir la réflexion et encourager l’action citoyenne. → Lire Plus => | | | | | Chroniques de J-M Nol |  | | | | | | Cinéma « Banzo » Une exploration poignante du colonialisme et de ses démons oubliés 
— Par Sabrina Solar — Le film Banzo de Margarida Cardoso plonge le spectateur au cœur d’une époque révolue, mais d’une brutalité toujours présente dans les mémoires collectives. L’histoire se déroule en 1907, sur les îles de São Tomé-et-Príncipe, une colonie portugaise au large du Gabon. Malgré l’abolition officielle de l’esclavage, ces îles restent un lieu de souffrance pour les Africains, qui, bien que officiellement libres, sont contraints de travailler dans des conditions inhumaines dans les plantations de cacao. Le docteur Afonso (incarné par Carloto Cotta), un médecin portugais, débarque dans cet enfer tropical pour soigner une mystérieuse maladie qui ravage les travailleurs : le banzo. Ce mal, une forme de dépression aiguë, est une manifestation de la tristesse et de la nostalgie des exilés arrachés à leur terre, un mal qui les conduit lentement vers la mort. Le banzo ne se contente pas d’être une simple maladie ; il incarne l’âme meurtrie des esclaves modernisés, qui, bien qu’en théorie libres, n’ont nulle part où aller. Le film, par son réalisme cru et son atmosphère lourde, fait revivre cette réalité oppressante où l’espoir se fait rare et où la survie devient un combat quotidien, non pas contre des ennemis visibles, mais contre un système invisible de domination et de déshumanisation. → Lire Plus => | | Cinéma "Les Filles du Nil" quand le théâtre devient un acte de rébellion 
— Par Hélène Lemoine — Depuis El-Barsha, un petit village copte du sud de l’Égypte, une révolution discrète mais puissante a vu le jour. C’est là que Nada Riyadh et Ayman El-Amir ont découvert, en 2017, un groupe de jeunes femmes courageuses qui utilisaient le théâtre de rue pour défier les normes sociales étouffantes auxquelles elles étaient confrontées. Majda, Haidi, Monika, et leurs amies ont créé des saynètes où elles exposaient avec audace les réalités qu’elles vivaient au quotidien : mariages précoces, harcèlement et contrôle des corps féminins. Malgré les insultes, les pierres lancées, elles ont persisté, frappant leur darbouka ou agitant leurs maracas, leurs voix s’élevant contre l’oppression.
Cette incroyable aventure a donné naissance au documentaire « Les Filles du Nil », un film tourné sur quatre ans qui capture les rêves et les luttes de ces jeunes performeuses issues de la minorité copte. Leur troupe, « Panorama Barsha », n’était pas seulement un groupe artistique, mais un espace où les jeunes femmes pouvaient s’exprimer librement, loin des contraintes sociales rigides. Leurs performances, souvent confrontées à l’hostilité du public conservateur de leur région, ont mis en lumière des sujets tabous : les mariages précoces, le droit de choisir son partenaire, ou encore celui de retarder la maternité. Ces questions, peu posées dans le centre et le sud de l’Égypte, prennent une nouvelle dimension grâce au courage de ces jeunes femmes. Lire Plus => | | Cinéma
| « Lire Lolita à Téhéran », un film d’Eran Riklis Mardi 1er avril à 16h30 | Jeudi 3 avril à 19h15 Par Marjorie David Avec Golshifteh Farahani, Zar Amir Ebrahimi, Mina Kavani Titre original Reading Lolita in Tehran | 26 mars 2025 en salle | 1h 47min | Drame Synopsis : Tous publics avec avertissement Malgré une solidarité féminine chaleureuse très présente dans ce film, l’ambiance oppressante et certaines scènes de violence faites aux femmes sont susceptibles de heurter un public sensible. Azar Nafisi, professeure à l’université de Téhéran, réunit secrètement sept de ses étudiantes pour lire des classiques de la littérature occidentale interdits par le régime. Alors que les fondamentalistes sont au pouvoir, ces femmes se retrouvent, retirent leur voile et discutent de leurs espoirs, de leurs amours et de leur place dans une société de plus en plus oppressive. Pour elles, lire Lolita à Téhéran, c’est célébrer le pouvoir libérateur de la littérature. La presse en parle: → Lire Plus => | | | Arts de la scène "Black Label" En streaming & replay gratuit sur Culturebox Disponible jusqu’au 01/08/2025
Diffusé le 20 mars 2025 à 23h01 sur Culturebox, Black Label est un spectacle qui fusionne poésie, musique et danse pour rendre hommage à l’engagement antiraciste et à la lutte pour l’égalité. Inspiré par le recueil Black-Label de Léon-Gontran Damas, publié en 1956, ce spectacle met en lumière les voix de la négritude, tout en traversant les époques et les luttes, des premières revendications de la charte du Manden en 1222 aux mouvements contemporains comme Black Lives Matter. Sous la direction du metteur en scène David Bobée et porté par l’acteur et rappeur JoeyStarr, le spectacle réunit plusieurs artistes : la musicienne jazz Noëmi Saint-Aimé, le chanteur et danseur Nicolas Moumbounou, ainsi que Jules Turlet, chansigneur, qui traduit l’intégralité du spectacle en langue des signes. Ensemble, ils offrent une interprétation puissante des écrits antiracistes les plus marquants, allant de Léon-Gontran Damas à Aimé Césaire, en passant par Malcolm X et Tracy K. Smith. À travers une fresque visuelle mêlant images d’archives (traites négrières, colonisation, violences policières), Black Label interroge les origines et les réalités des diasporas africaines. Chaque mot, chaque geste, chaque note s’imbrique pour former un cri contre l’oppression et la déshumanisation des peuples noirs, un hommage à l’histoire collective et à la lutte pour la dignité. → Lire Plus => | | Politiques |  | | | | Disparitions, Littératures En mémoire d’Antony Phelps — Par Gary Klang — 
Je connais Anthony Phelps – que j’appelais Chico – depuis les années 60 à Paris. Jamais je n’oublierai la nuit passée dans un café du boul. Mich avec Davertige, à boire goulûment de la bière et à parler de tout et de rien. A l’époque, nous vivions dans les cafés. Puis les années passèrent. Dave vint s’installer à Montréal et avec les Dimanches littéraires, dont j’étais un des membres fondateurs, nous lui rendîmes hommage en présence de plus de 300 personnes. Anthony, pour sa part, était souvent absent. Il passait de longs mois à l’étranger avec Hélène, son épouse. Une fois de retour, il m’invitait souvent chez lui. Je me souviens d’excellents repas, de force bouteilles de bordeaux et de la présence de Raymond Chassagne, un ancien officier d’un grand courage qui fomenta même un complot contre Duvalier. Autre souvenir marquant : l’écriture de notre thriller, Haïti ! Haïti ! Anthony travaillait alors à Radio-Canada, et une fois son travail terminé, il venait me rejoindre à la maison où nous écrivions jusqu’aux environs de minuit. Quand le roman fut achevé, il nous fallut trouver un éditeur; tâche éminemment ardue d’autant que c’était le premier thriller jamais écrit au Québec. → Lire Plus => | | Le site de Madinin'Art est mis à jour continûment | | La Lettre de Madinin'Art est publiée le 1er, le 10 & le 20 de chaque mois |
| | Patrick Chamoiseau « Que peut la Littérature ? » : Puissance, relation et réinvention du monde 
Que peut la Littérature ?, Patrick Chamoiseau interroge la puissance de la littérature, non seulement comme art de dire et d’exprimer, mais aussi comme force capable de réagir aux bouleversements et aux injustices du monde. Il ne se contente pas de se demander ce que la littérature peut dire ou comment elle se forme ; il interroge sa capacité à influencer, à éveiller les consciences, à transformer les réalités. En d’autres termes, il explore ce que la littérature peut faire, dans un monde en perpétuelle mutation, où les souffrances et les beautés coexistent. La littérature comme pouvoir relationnel Chamoiseau ne parle pas seulement de la littérature en termes de genres ou de formes, mais il la place dans un rapport intime avec le monde. Pour lui, la littérature n’est pas une simple réflexion du monde, mais une dimension vivante et relationnelle qui fait partie intégrante de celui-ci. Elle ne se contente pas de représenter les réalités sociales et politiques, elle réalise le monde, en ouvrant des possibles, en imaginant des mondes alternatifs, en confrontant les douleurs et les espérances humaines. → Lire Plus => | | Yékri Un massacre colonial français à Madagascar le 29 mars 1947 
Il y a soixante-dix-huit ans ce jour, le peuple malgache se levait pour se libérer du joug colonial. À cette insurrection, la France répondit par un crime d’ampleur, qui a fait plusieurs dizaines de milliers de morts. Il est minuit, ce 29 mars 1947, lorsque plusieurs centaines d’insurgés, colonne de paysans pauvres, armés de vieux fusils, s’attaquent au camp militaire de Moramanga, à l’est de l’île. C’est le signal d’une insurrection qui va embraser, pendant près de deux ans, la colonie française de Madagascar, au large des côtes africaines de l’océan Indien. La création, quelques mois plus tôt, d’une assemblée élue, aux pouvoirs limités, n’a pas suffi à éteindre la flamme nationaliste qui s’est allumée sur l’Île rouge, vaste comme la France et la Belgique, longtemps théâtre de la rivalité franco-britannique avant d’être placée, en 1896, sous la tutelle coloniale française. Le retour des tirailleurs malgaches enrôlés en métropole durant la Seconde Guerre mondiale, les conditions de vie misérables des populations indigènes et l’activisme de mouvements nationalistes et de sociétés secrètes attisent l’aspiration indépendantiste et précipitent le déclenchement de l’insurrection. → Lire Plus => | | Danses
Deux belles et bonnes soirées de danse 
— Par Selim Lander — Les soirées des vendredi et samedi 28 et 29 mars 2025 à l’Atrium de Fort-de-France étaient consacrées à la danse et, hasard ou pas, une danse exclusivement masculine. Deux pièces originales et fortes qui laissent une impression durable. Corpos En ouverture de cette mini session de danse, c’est la salle Frantz Fanon qui a accueilli la première pièce, création franco-brésilienne, plus exactement guadeloupéo-brésilienne puisque se sont associés deux chorégraphes, l’un de Guadeloupe, Hubert Petit-Phar, l’autre du Brésil, Augusto Soledade, aux côtés desquels on ne saurait manquer de mentionner le créateur musique, Anthony Rouchier, car si la musique est inséparable de la danse, la bande son est apparue ici remarquablement adaptée au propos des chorégraphes. Corpos (« les corps » en bon français) est divisée en deux grandes parties séparées par un intermède, en principe silencieux sauf quand les danseurs se mettent à parler ou à chanter. À ce propos, le photographe installé au centre du deuxième rang était-il autorisé à prendre des centaines de photos avec un appareil particulièrement bruyant et qui devenait insupportable dans un vaste rayon autour de lui lorsque cessait la musique ? → Lire Plus => | | Danses, Philosophie Dérives à partir de « Corpos » & « Full Moon » 
Dans « L’Éthique », Spinoza énonce une affirmation provocatrice : « Personne n’a encore jamais dit que peut un corps ». Cette phrase, bien que déstabilisante et apparemment iconoclaste, s’inscrit au cœur de sa pensée philosophique et en marque un des fondements essentiels. En défiant les conceptions traditionnelles de la philosophie antérieure, Spinoza nous invite à réexaminer notre rapport au corps et à la manière dont nous le définissons. Au lieu de considérer le corps comme un simple objet matériel, il soutient que l’essence du corps ne réside pas dans sa forme ou sa composition, mais dans ses capacités à agir et à subir. Autrement dit, un corps existe et se définit par ce qu’il peut produire comme actions et ce qu’il peut recevoir comme effets. Cette perspective change radicalement notre manière de concevoir le corps et de le comprendre en tant que processus vivant et dynamique. Interroger ce que peut un corps, c’est donc questionner les limites et les frontières de cette puissance. Un corps, selon Spinoza, n’est pas un objet passif qui subit sans fin des influences extérieures, mais un acteur dans un monde qui agit, réagit, et interagit. → Lire Plus => | | Danses "Terres au féminin" de la Cie Kaméléonite Jeudi 3 avril 2025 à 19h Galerie Pory Papy, Le Carbet 
Suivi de … Bokantaj anlè mes travay latè-a en collaboration avec Jafa, communes et l’association Lasotè. Présentation de « Terres au féminin » Dans le cadre de sa résidence d’implantation à Saint-Pierre, la compagnie a lancé en 2020 les Chroniques agricoles, deux petites formes hybrides mêlant danse et art de la parole. Ce travail est le fruit de rencontres et de collectages de paroles d’agriculteurs, jardiniers, retraités, et amoureux de la terre sur le territoire de la Martinique. Ces deux premières créations ont rencontré un large succès, avec plus de 30 représentations en milieu scolaire et en communes. Fortes de cette expérience, la compagnie a souhaité prolonger ce travail en abordant spécifiquement la place des femmes dans le champ agricole, qu’il soit traditionnel ou innovant. C’est ainsi qu’est né le projet Terres au féminin. Terres au féminin met en lumière le rôle essentiel que jouent les femmes dans la relation à la terre, une relation qui, bien que marquée par des racines ancestrales, est avant tout singulière, intimement liée à leur histoire et à leur identité. → Lire Plus => | | A l'affiche, Yékri Actualités des Caraïbes et d’ailleurs… | → Lire Plus => | | Agenda culturel de la semaine 
| Mardi 1er avril – 19h Mercredi 2 avril – 19h Samedi 5 avril – 19h Voix d’Opéra d’Afrique et de la Caraïbe Espace Michel Renard – Le Marigot
Jeudi 3 avril à 19h Nina Tonji & Ismaël Margain Médiathèque du Saint-Esprit Rencontre entre la musique classique et le jazz, la soul, la variété françaiseDimanche 6 avril dès 6h45 « Vini brennen Dikos » R.V. parcours santé à Ducos Mercredi 9 avril – 19h30 Manuella et le Boxeur, récit et m.e.s. José Alpha Tropiques-Atrium Madinin’Art en parle => Jeudi 10 avril à 19h « Hewa Rwanda. Lettre aux absents » de Dorcy Rugamba Médiathèque Alfred-Melon-Degra au Saint-Esprit | | Santé Guadeloupe. plan blanc déclenché au CHU affecté d’une « panne informatique majeure » 
Le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Guadeloupe a déclenché, ce lundi 24 mars 2025, son plan blanc en raison d’une panne informatique majeure qui affecte l’établissement depuis plusieurs jours. La panne, bien que n’étant pas liée à une cyberattaque, a un impact significatif sur les opérations et la qualité des soins. Elle résulte d’une défaillance technique d’une baie de stockage des données, essentielle au bon fonctionnement des serveurs de l’hôpital. Cela a notamment perturbé les unités de soins, les rendus d’examens et le bureau des entrées. La direction du CHU a précisé que bien que certaines connexions et applications aient été rétablies progressivement, la situation demeure compliquée et le retour à la normale, initialement prévu pour mercredi, devra être retardé. Des pièces techniques nécessaires pour la rénovation des installations sont en cours d’acheminement, et la direction travaille activement pour sortir définitivement de cette crise. Pour limiter l’impact de cette panne, plusieurs mesures ont été mises en place. Ainsi, toutes les hospitalisations, interventions et examens qui peuvent être différés ont été déprogrammés, aussi bien pour les services de chirurgie que de médecine. → Lire Plus => | | Sciences et Technologies 
| | | Poésies Ah! donnez-moi — Par Gary Klang —
ir inquiète et tyrannise L’homme du pouvoir a perdu la raison Le goût du sang le hante Il fuit l’odeur et la beauté des fleurs L’ilang-ilang des nuits d’antan Et le palmier la chevelure dansant au vent → Lire Plus => | | Poésies 
| | | Sociologie « Regards croisés sur les migrations caribéennes” 
— Communiqué de presse — – Les jeudis 23 et 30 janvier et le jeudi 6 février 2025, 4 associations martiniquaises des droits humains ont mené un projet intitulé “Regards croisés sur les migrations caribéennes”. D’Antilles et D’Ailleurs, ASSOKA, ESA-Caraïbes et la Fabrique Décoloniale ont mis en commun leurs expériences et leurs réflexions accumulées pendant des années à la rencontre des populations immigrées et notamment celles provenant d’Haïti et de la République dominicaine. Ces deux pays, en effet, entretiennent depuis la période coloniale des relations complexes, violentes, qui depuis quelques années se sont exacerbées. La République dominicaine a d’ailleurs intensifié les expulsions des Haïtien.ne.s, allant jusqu’à 10 000 expulsions par semaine. Le projet “Regards croisés sur les migrations caribéennes” a eu pour objectif premier de mener des activités de réflexion, de sensibilisation et de déconstruction des fausses histoires et des stéréotypes. Pour lancer le projet et ouvrir le débat, les associations ont donné rendez-vous au public au TOM pour la projection du film “La Rivière Massacre”, suivie d’un débat. Ce film de Suzan BERAZA explore la décision de la Cour constitutionnelle dominicaine en 2013, qui a annulé la citoyenneté de plus de 200.000 dominicain.es → Lire Plus => | | |
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