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Les irrévérencieux. « Le quatrième mur ». Une commedia dell’arte contemporaine

— Par Christian Antourel —

Il y a un an, presque jour pour jour, la Compagnie du Théâtre des Asphodèles présentait  au Théâtre Aimé Césaire « Les Irrévérencieux » premier volet d’un triptyque théâtral. Luca Franceschi créait un melting- pot théâtral saisissant, haut en couleur dans l’aisance disciplinée d’un grand

équilibre farcesque La Compagnie des Asphodèles revient avec le second opus « Les Irrévérencieux. Le quatrième mur » L’idée est d’aller sur un grand texte.

Cette rencontre entre plume et plateau, à la fois artistique, disciplinaire et humaine, nous ouvre le territoire d’une réflexion commune sur le métissage et toutes les formes d’émancipation, celle des imaginaires des langues et des

Cultures. Ce spectacle original imagine l’histoire de Samuel Akounis, véritable metteur en scène et pacifiste juif grec en exil en France, qui a l’idée aussi folle qu’utopique de monter la pièce de Jean Anouilh, Antigone, à Beyrouth, dans un Liban déchiré par la guerre, avec un dénommé Georges metteur en scène amateur à ses heures perdues. Ils veulent rassembler sur scène, le temps d’une trêve poétique, des comédiens issus de chaque camp belligérant de ce conflit.

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Les Irrévérencieux 2

19, 20, 21 janvier 2017 à 19h 30 au T.A.C.

Adaptation théâtrale du roman « Le Quatrième Mur » de Sorj Chalandon La pièce / le roman

Mise en scène: Luca Franceschi
Auteur : Sorj Chalandon
Direction artistique : Thierry Auzer
Chorégraphie : Fanny Riou
Création musicale : Tiko (Nicolas Giemza)
Le Projet des Irrévérencieux, dès le départ, a été conçu comme une aventure de création en triptyque.
Le succès du premier volet actuellement en tournée montre bien la pertinence de notre propos et la qualité toujours présente de notre démarche artistique.
Avec le premier volet Les irrévérencieux, nous avons réussi à porter une fable onirique « qu’est-ce qu’une vie sans projet, sans ambition, sans rêve ? », à façonner une Commedia dell’arte ancrée dans la modernité, par le croisement et comme catalyseur de disciplines, comme celles explorées dans la rencontre avec la culture hip-hop. Cette possibilité de puiser dans ces diverses techniques, cette capacité à provoquer l’inventivité, la création et l’improvisation propre à la Commedia
dell’arte telle que nous la défendons.
Ce second opus marque donc pour nous la volonté d’aller encore plus loin, en gardant cette rencontre de disciplines urbaines, du 16ème siècle à nos jours, populaires, avec cette fois une écriture contemporaine, brûlante d’actualité, une « fable d’une salutaire insolence » !

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« Les irrévérencieux » : un théâtre populaire de qualité.

— Par Roland Sabra —

les_irreverencieux-3Pantalone est un des principaux personnages de la Commédia dell’ arte. Il en est d’autres comme Le capitaine. Ces deux là on les retrouve dans « Les irrévérencieux » de la Compagnie Théâtre des Asphodèles. Drôle de nom pour une troupe de théâtre. S’agit-il des fleurs ou de la Plaine des Asphodèles ce lieux des enfers où séjournent les fantômes des morts qui durant leur vie n’ont commis ni bien ni mal et sont néanmoins condamnés à une errance infinie ?
Thierry Auzer, personnage volubile et directeur de la troupe, un jour comme ça au cours d’une conversation lance « le hip-hop c’est la Commédia dell’Art de ce siècle ! ». Surprise dans un premier temps et puis à bien y réfléchir on se dit que peut-être le raccourcis contient plus de vérité qu’il n’y paraît à la première écoute. Que peut-être les qualités d’improvisations, l’extraordinaire souplesse corporelle des comédiens, véritables gymnastes accomplis, n’est pas sans rapport avec l’énergie et la vitalité gestuelle exigée par la breakdance. Le metteur en scène de la troupe, Luca Franceschi et Stéphane Lam soumettent l’idée aux comédiens qui vont proposer, suggérer, improviser, et finalement permettre la construction d’un spectacle à la fois fidèle à la Commédia dell’Arte et follement innovant.

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« Les Irrévérencieux »

— Par Selim Lander —

les-irreverencieux-du-theatre-des-asphodeles-Bonne nouvelle : des « irrévérencieux » ont investi le Théâtre municipal. Pendant trois jours les Martiniquais assez chanceux pour obtenir une place peuvent assister à un spectacle de pure comédie, avec des masques, du mime, de la danse, du rap, sans oublier la « musique de bouche » (human beatbox) ni les démonstrations d’une contorsionniste, bref la commedia dell’arte revisitée à la sauce du XXIe siècle par la troupe des Asphodèles, basée à Lyon et dirigée par Thierry Auzer. La pièce qu’elle nous présente ces jours-ci doit être le premier volet d’un triptyque (on attend la suite !). Elle a été mise en scène par Luca Franceschi qui l’a lui-même écrite en collaboration avec les comédiens.

L’argument dans cette sorte de divertissement importe peu. Résumons-en le début : soit un M. Pantalone qui fut l’époux trois femmes venues de trois pays différents. Elles l’ont quitté lui laissant trois filles parlant chacune la langue de leur mère (espagnol, finnois, français). Ce M. Pantalone possède aussi une servante qui s’exprime pour sa part en anglais.

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Les irrévérencieux : la création en partage, exigence et éclectisme

Les 21, 22 & 23 janvier 2016 à 19h 30 au T.A.C.

les_irreverencieux— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —

Les irrévérencieux, mais le sont ils vraiment ? Si la mise en scène mélange sans sourcilier « coco épi zabrico » c’est pour le meilleur et pour le Dire.

Tout commence par un marché de dupes. Créer une citée basée sur les disparités et la consommation de ses habitants, c’est le projet grandiose et lucratif formé par M. Pantalone avec la complicité du duc Orlando. Pour sceller leur accord M. Pantalone lui offre d’épouser l’une de ses filles. A partir de cette trame toute simple, se déroule un spectacle fascinant prétexte à côtoyer, Commedia dell’arte, hip hop et human beat box ( cette manière originale de rendre des sons copiant la musique avec la bouche) Une Commedia dell’arte judicieusement modernisée, dont les caractéristiques sont parfaitement respectées, pour les puristes. On y retrouve : entre autres types comiques de la comédie italienne, l’inénarrable Pantalon, un comique de gestes prononcé, des masques, l’utilisation de langues et onomatopées plurielles. Enfin, une propension véritable des acteurs à effectuer de remarquables performances physiques.

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Les irrévérencieux

— Par Michèle Bigot —

les_irreverencieuxLes irrévérencieux
Compagnie du Théâtre des Asphodèles,
Festival d’Avignon off, Théâtre Golovine, juillet 2014

« Quand la commedia dell’arte rencontre le Human Beatbox et la danse Hip hop »

La troupe du Théâtre des Asphodèles nous donne ici un spectacle singulier et résolument contemporain, qui emprunte pourtant beaucoup à la Commedia dell’arte. elle avait déjà remporté un vif succès dans le off 2013, à la Chapelle du Verbe Incarné, mais cette année elle fait un tabac⋅ Au cours de l’année 2014, ces comédiens se sont produits au Festival Cap Excellence de Guadeloupe⋅ Emportée par la thématique de l’irrévérence, comme vecteur d’insolence, d’irrespect et de novation, la troupe renouvelle l’approche de l’écriture théâtrale en puisant aux sources du théâtre populaire, tout en lui insufflant une inspiration nouvelle, tirée de la culture Hip-hop.

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« Public or not public » ponctue, dans les éclats de rire, une belle saison

— Par Roland Sabra —

Carlo Boso à écrit en 2007 « Public or not public » à partir de  « L’histoire du théâtre dessinée » d’André Degaine paru en 2000 et véritable référence pour tout amateur de théâtre. D’emblée le quatuor annonce la couleur : «  Vous, public, vous êtes les principaux protagonistes de la soirée. » Quel a été le statut du public depuis l’invention du théâtre ? Quelle mise en regard avec celui des comédiens ? Et celui les comédiennes alors ? Et en effet ils embarquent la salle dans un voyage qui partant de la préhistoire passera par la Grèce, Rome, le Japon, l’Angleterre, le haut et bas Moyen-Age, la Renaissance, le siècle des Lumières, aboutira de nos jours du coté de l’intermittence et de la DRAC ( Direction Régionale des Affaires Culturelles). « Les Draconiens ? Mais ce sont qui la DRAC ? Ce sont eux » en désignant le public. Et celui-là d’acquiescer bruyamment !

Sans décor, avec peu d’accessoires, mais dynamisée par la folle énergie de quatre drôles, se dessine une épopée qui de troubadours en Carnaval, de théâtre de cour en Comédia del Arte, de mimes en masques, d’opéras en théâtres de boulevard, de cabarets en théâtre de tréteaux, convoque spectateurs et spectatrices sur scène pour dire combien et comment la représentation théâtrale colle au plus près à l’histoire de nos sociétés.

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Coup de théâtre manqué à Beyrouth

— Par Selim Lander —

Un « Quatrième Mur » bondissant

Le Quatrième mur est un roman de Sorj Chalendon, un roman plutôt bien ficelé (prix Goncourt des lycéens en 2013) qui raconte une tentative de monter l’Antigone d’Anouilh au Liban avec une distribution multiconfessionnelle. L’action se passe à un moment crucial de l’histoire du pays, celui des massacres dans les camps palestiniens de Sabra et Chatila (16-18 septembre 1982) effectués par les phalangistes avec la complicité de l’armée israélienne. Si le roman est un plaidoyer en faveur de la tolérance mutuelle, il se conclue sur l’impossibilité de la paix. Il montre en effet comment chacune des différentes communautés cultive des haines recuites à l’égard de toutes les autres depuis des décennies et combien sont fragiles les trêves qui peuvent survenir dans des contextes précis.

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Théâtre Aimé Césaire : programme 2016-2017

— Par Michèle Césaire —
tac_progra_16-17Le théâtre Aimé Césaire de Fort-de-France vit intensément, c’est un lieu de débats, de confrontations, de renouvellement artistique, un épicentre où s’épanouissent les idées créatrices.
Après avoir proposé au public des cycles d’auteurs, les thématiques choisies ont été ces deux dernières saisons la résistance et la liberté d’expression.
Il est vrai que la fonction du théâtre dans notre salle est de participer au débat sociétal et de redonner une place humaine à l’individu.
C’est donc tout naturellement que le fil conducteur, le vecteur de pensée de cette saison 2016-2017 sera la condition féminine.
Il y a peu de reconnaissance dans notre société pour les femmes qui y occupent cependant une place prépondérante et participent activement à toutes les luttes.
Nous saluerons lors de cette nouvelle saison :

• La Femme forcée mais révoltée et imprévisible.
• La Femme éducatrice.
• La Femme déesse, accoucheuse de vérités.
• La Femme vengeresse.

Le public découvrira d’octobre 2016 à juin 2017, 9 spectacles hormis la rencontre Théâtre Amateur du mois de mai :

• Noces de sang : une tragédie populaire d’après un fait divers réel où la femme est au centre du drame, une pièce dans laquelle le verbe de Garcia Lorca et sa force poétique sont à leur sommet.

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Dom JUAN 2.0 : Pétillant pour de vrai, oui !

—Vu par José Alpha—

dom_juan-2_0-cDire que ce spectacle de la Cie des Asphodèles atteste de cette saine agilité et de cette intelligence vivace du jeu théâtral solaire, qui disparait malheureusement aux Antilles et singulièrement en Martinique, sous le poids de « pesantes et savantes préoccupations « sociopolitico scéniques et émotionnelles », est une vérité.

Voici développée là sous nos yeux, une belle leçon de jeux, de mise en scène de comédiens musiciens, chanteurs et « cabotins », issus des imaginaires de Lucas Franceschi, adaptateur et metteur en scène de ce Molière atypique traité au rythme de la rigueur de la Commedia del Arte. Ce metteur en scène comédien ne nous est pas inconnu puisque Michele Césaire, la directrice du Théâtre Aimé Césaire, nous l’avait fait connaitre avec « les Irrévérencieux » au mois de janvier dernier.

Sept comédiens (cinq hommes et deux femmes) tiennent une vingtaine de personnages tous plus « saltimbanques » les uns des autres, « prennent possession du plateau » équipé sur trois niveaux, d’échelles, de zones d’ombre et de plans inclinés, « pour créer un véritable dialogue avec le public. 

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T.A.C. : la programmation 2015-2016

— Présentation par Michèle Césaire —

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Télécharger le programme 2015-2016

Cela fait douze ans que l‘équipe du théâtre Aimé Césaire de Fort-de-France a relevé le défi de redonner vie à cette salle à l’Italienne de la Caraïbe. Pour y parvenir il a été proposé une programmation riche, un nouveau spectacle chaque mois d’octobre à juin, soit dix pièces présentées durant la saison et trente-quatre représentations tous publics.

La saison 2015-2016 sera dédiée aux grands écrivains mais aussi aux familles de théâtre et à la liberté d’expression. C’est cette alchimie qui produit de beaux spectacles et qui permet cette programmation foisonnante présentant de grands auteurs parce que nous défendons un théâtre de textes, sans oublier par le fait même, les familles de théâtre et les comédiens qui s’en font les interprètes.

Cette année nous aurons de grands plateaux et le plaisir de montrer des scènes habitées par de nombreux comédiens. C’est aussi une saison de créations dont trois Martiniquaises (La nuit des assassins, Cyclones et Oreste aime Hermione qui aime Pyrrhus qui aime Andromaque qui aime Hector qui est mort ).

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Avignon 2014 : les articles sur Madinin’Art

festival_avignonVous nétiez pas au Festival d’Avignon 2014, vous y étiez et vous voudriez y revenir, voici donc un récapitulatif des spectacles couverts par Madinin’Art. Bonne lecture

Souterrain blues

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— Par Michèle Bigot —

Souterrain blues
Texte de Peter Handke
Mise en scène : Xavier Bazin
Compagnie la Bataille. Festival d’Avignon 2014

Peter Handke, compatriote de T. Bernhard, hérite du Wiener Gruppe son goût de la satire sociale et de l’écriture expérimentale. Il a, entre autres, le génie des titres et cette nouvelle pièce ne le dément pas, que l’on considère le titre lui-même ou le sous-titre : « un drame en
vingt stations ». Stations de métro, bien sûr mais aussi stations du Christ dans son chemin de croix. Le drame montre que les deux parcours, la montée au Golgotha comme le trajet en métro sont des chemins de croix, des traversées de l’humanité en souffrance.

L’humour, pour amer qu’il soit ne fait pas défaut à P.Handke et donne au texte une respiration que l’ expression nue de la haine menacerait de lui couper⋅ Le dégoût de l’humanité que le texte exprime est traversé par une immense pitié et par la quête d’une beauté transcendantale⋅


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Avignon 2014 : Enfant soldat en Afrique


enfant soldat2

Par Selim Lander – Serge
Amisi (au centre sur la première photo), né en 1986, a
publié un extraordinaire témoignage (1) de sa vie d’enfant
soldat entre 1997 et 2001, d’abord dans les troupes
rwandaises du rebelle Kabila, puis, après la victoire de ce
dernier contre Mobutu, dans l’armée régulière (!)

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4ème édition du Festival Cap Excellence en Théâtre

Du 05 au 11 mai 2014 en Guadeloupe

—Présentation—

cap_excel_theatTélécharger le programme

S’appuyant très largement sur la mise en œuvre et en exergue des politiques publiques relative aux arts et la culture, les Festivals de la Communauté d’agglomération Cap Excellence s’acheminent depuis 5 ans, vers une structuration laissant la part belle aux pratiques professionnelles, sans que les autres pratiques ne soient totalement exclues de la programmation générale.
Nous en voulons pour preuve, les créations telles que Le Chœur de Lecteur, les Rencontres de l’enseignement dramatique, les ateliers d’improvisation ou de sensibilisation mis à la disposition du grand public sur la place de l’Office du tourisme (dit le Bik des Abymes) dès le début des vacances scolaires. En ce sens, nos efforts pour développer les pratiques artistiques, mais aussi la formation des publics seront, nous l’espérons des éléments déterminants pour que chacun trouve dans l’agglomération les ressources qui en feront un citoyen averti.

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« Le deuxième acte », un film de Quentin Dupieux

Les 17 & 20 juin à Madiana
France | 2024 | 1h20
Comédie
Avec Léa Seydoux, Vincent Lindon, Louis Garrel, Raphaël Quenard, Manuel Guillot

Synopsis :
Florence veut présenter David, l’homme dont elle est follement amoureuse, à son père Guillaume. Mais David n’est pas attiré par Florence et souhaite s’en débarrasser en la jetant dans les bras de son ami Willy.
Les quatre personnages se retrouvent dans un restaurant au milieu de nulle part.

La presse en parle :
Les Fiches du Cinéma par Thomas Fouet
Sous couvert d’une satire du monde du cinéma, un Dupieux souvent très drôle, parfois vertigineux, et comme toujours teinté d’inquiétude.

Télé 2 semaines par Margot Loisel
Roi des concepts non dénués de fond, Quentin Dupieux livre avec Le Deuxième Acte un absolu de cinéma dont il est difficile de parler sans en dévoiler les surprises. Il y suit Vincent Lindon, Léa Seydoux, Louis Garrel et Raphaël Quenard qui jouent des versions d’eux-mêmes et questionnent le pouvoir du cinéma sur le réel.

Télé Loisirs par Margot Loisel
Vincent Lindon, Léa Seydoux, Louis Garrel et Raphaël Quenard qui jouent des versions d’eux-mêmes et questionnent le pouvoir du cinéma sur le réel.

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L’éphéméride du 23 novembre

Parution du premier numéro de Charlie Hebdo le 23 novembre 1970

Mobilisation des planteurs de bananes le 23 novembre 1992 : la Martinique île morte

Charlie Hebdo est un journal hebdomadaire satirique français fondé en 1970 par François Cavanna et le professeur Choron. Il fait une large place aux illustrations, notamment aux caricatures politiques, et il pratique aussi le journalisme d’investigation en publiant des reportages à l’étranger ou sur les domaines les plus divers : les sectes, les religions, l’extrême droite, l’islamisme, la politique, la culture. Le journal paraît tous les mercredis. Il a publié également des hors-séries à périodicité variable.

Créé en 1970 pour remplacer la version hebdomadaire d’Hara-Kiri, édité par la même équipe et venant d’être interdite à la suite d’un titre sur la mort du général de Gaulle, il est publié régulièrement jusqu’en 1981. Défenseur acharné de la liberté de la presse, son positionnement politique est celui d’un journal de gauche critique, antimilitariste et anticlérical, dans une société profondément marquée par Mai 68. Après un unique numéro en 1982, la parution cesse jusqu’en 1992, date à laquelle une partie des membres de l’ancienne équipe, Cabu en tête, se retrouve pour relancer Charlie Hebdo avec de nouvelles personnes.

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Littératures : nouveautés du 27 septembre 2020

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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7e art. Mocky, l’enfant terrible du cinéma français, est décédé

— Par Caroline Constant —

Le cinéaste iconoclaste est mort hier après-midi, à l’âge de 86 ans, après soixante films et beaucoup de télévision.

Il était l’un des personnages les plus truculents et les plus irrévérencieux du cinéma français : le cinéaste Jean-Pierre Mocky est décédé hier après-midi, à l’âge de 86 ans, ont annoncé son gendre Jérôme Pierrat et son fils le metteur en scène Stanislas Nordey. Avec ses soixante films, qui ont connu des succès critiques et publics variables, le réalisateur a toujours revendiqué son désir de totale indépendance et sa boulimie d’histoires, parfois outrancières, sur le monde contemporain.

L’indépendance était le prix de sa liberté de créateur

Sa vie même est une fiction : il est certes né en 1933 à Nice. Mais ses parents, juifs, qui voulaient l’exiler en Algérie pendant la guerre, lui ont fourni de faux papiers, qui le font naître en 1929. Il a eu son bac à 13 ans, s’est marié et a eu son premier enfant la même année. À la fin de sa vie, bravache, il revendiquait dix-sept enfants. Mais l’essentiel est évidemment ailleurs.

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Lam, rhum & l’impératrice

Du 24 octobre au 08 novembre 2017. Hotel Impératrice à FdF

Dans la fable galante que Luis Pannier intitule « Lam, Rhum et l’Impératrice », le détournement des maîtres modernes et anciens symbolise le regard porté de la peinture sur la somnolence du monde contemporain. Il faut croire que certains de ses nus fonctionnent comme une allégorie parodique sur les relations qu’entretient le surréalisme de Lam avec la disparité des sociétés antillaises.

En effet, fragments et style du peintre cubain hantent certaines scènes d’alcôve. Arrière-pays, simple décor ou rappel de la célèbre gravure de Goya « Le sommeil de la raison engendre des monstres » et « Le Cauchemar » d’Heinrich Füssli. Ce sont deux oeuvres que Luis Pannier reprend dans d’autres expositions pour traiter un surréel à l’origine de merveilles certes, mais que sans Liberté produit de monstres des régressions politiques et sociales.

De ce fait, l’artiste franco-vénézuélien rend ambivalent le syncrétisme de Lam. Par moments, c’est une sculpture senoufo qui se réfère au renouvellement perpétuel de la vie et au renouveau stylistique de Lam. À d’autres moments, Mantonica, nom de la marraine de Lam, veille aux réjouissances du peintre, de son modèle et de « l’âme du rhum ».

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« Charlie Hebdo » porte plainte pour de nouvelles menaces de mort

charlie_hebdo_mulsulmans_decoincezCharlie Hebdo a porté plainte contre X jeudi 11 août après avoir reçu de nouvelles menaces de mort sur sa page Facebook, a dit vendredi l’un des responsables de l’hebdomadaire satirique, ciblé par un attentat djihadiste en janvier 2015, confirmant une information du Parisien.

« Ça n’arrête pas », a dit Eric Portheault, coactionnaire du journal avec Riss, à propos des menaces.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour « menaces de morts matérialisées par écrit », a-t-on précisé de source judiciaire. Les investigations concernent plusieurs dizaines de messages sur la période juillet-août, a ajouté la même source. Une enquête préliminaire ouverte en juin après de précédentes menaces de mort est toujours en cours.

Lire aussi : « Charlie Hebdo » lance un prix littéraire irrévérencieux pour « continuer le dialogue »

« Dans 20 jours, attentat »

« Les menaces ont commencé à la mi-juillet, mais il y en a surtout eu mardi » 9 août, a dit Eric Portheault, rappelant que ce n’est pas la première fois qu’il dépose plainte pour des menaces. Charlie Hebdo a diffusé ce jour-là sur sa page Facebook la « une » du journal datée du 10 août, représentant un homme barbu et une femme voilée courant nus sur une plage, accompagnée du message « Musulmans… Dé-coin-cez-vous !

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Les coups de coeur de Fara C.

— Par Fara C. —

Le rappeur sud-africain Tumi et le trio marseillais Chinese Man poursuivent leur fructueuse collaboration, le vingtième album d’Alpha Blondy, « Positive Energy » et la ballade suave, savoureuse country, funk fulminant de la chanteuse américaine, Lizz Wright.

Lizz Wright, suave

La chanteuse américaine présente Freedom & Surrender, son premier album chez Concord. Le joaillier Larry Klein, producteur du CD, a serti d’or et de pénombre cette voix aux harmonies profondes et à la sensualité retenue mais saisissante. Ballade suave, savoureuse country, funk fulminant… En tout contexte, la chanteuse puise avec justesse dans les émotions et, comme en Freedom, ne renonce jamais à ses rêves de justice.

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Charlie Hebdo : « On ne lâche rien »

Trois millions de « Charlie Hebdo » seront dans les kiosques, l’imprimeur ayant reçu des avalanches de commandes, de France et de l’étranger.

charlie_pardonneLa une du prochain numéro de Charlie Hebdo représentera Mahomet, une larme à l’oeil, tenant une pancarte « Je suis Charlie », sous le titre « Tout est pardonné », un dessin signé Luz. Le journal satirique a ainsi de nouveau dessiné le prophète de l’islam sur sa couverture, pour un numéro qui sera tiré à trois millions d’exemplaires contre 60 000 habituellement, malgré l’attentat qui a décimé sa rédaction mercredi.

Ce numéro comportera « évidemment », comme le journal l’a déjà fait, des dessins sur Mahomet, avait prévenu lundi l’avocat de l’hebdomadaire, Richard Malka. « On ne cédera rien, sinon tout ça n’aura pas eu de sens. L’état d’esprit ‘Je suis Charlie’, cela veut dire aussi le ‘droit au blasphème’, a martelé l’avocat⋅

Lire aussi : Les lois anti-blasphème, un outil de répression qui menace l’ensemble de la planète

Malaise

Mais les manifestations monstre en France contre les attentats, qui ont rassemblé près de 4 millions de personnes, mettent l’équipe de « Charlie » mal à l’aise, a reconnu le porte-parole du journal.

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Retour aux sources avec « Un Roman de Renart »

Par Selim Lander.

roman_de_renartLe Roman de Renart date du tournant du XIIIe siècle. C’est donc l’un des premiers textes comiques écrits en (vieux) français. Maurice Baud a décidé de le monter au théâtre dans une version abrégée et modernisée sans excès par Bruno Cosson. Ils rendent tous deux un service éminent aux lettres françaises en rendant accessible ce texte des origines de notre littérature. Et le public l’a bien compris qui se presse nombreux aux représentations (le Théâtre municipal fait salle comble tous les soirs). Autant dire que ce retour en arrière est plus que rafraîchissant. Nos ancêtres y apparaissent comme des êtres primesautiers, irrévérencieux, s’amusant de choses simples et ne négligeant pas la gaudriole. Le roi Lion ne sait pas ce qu’il veut, le curé est en puissance de femme et d’enfant et les femelles de tout poil se font allègrement sauter par un messire Renart lequel possède plus d’un tour dans son sac.

Le comédien est accompagné sur la scène par une violoncelliste, Marie-Claude Douvrain. Elle lui apporte un contrepoint musical qui n’a rien de superflu. On notera que le violoncelle possède une « voix » grave et chaude qui explique qu’on le trouve souvent présent sur les scènes de théâtre, l’accordéon demeurant son seul concurrent sérieux.

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La résistance créative au Théâtre Aimé Césaire (T.A.C.)

Michèle Césaire présente la saison 2014-2015

— Par Christian Antourel —

t-a-c_facadeLes abonnés, les spectateurs qui s’engouffrent dans ce lieu béni du théâtre, véritable cocooning interactif et intimiste, ne le font pas par hasard. Ils ne savent que trop les sélections attentionnées de pièces qui s’y jouent, la qualité de jeu des comédiens qui se régalent d’évoluer en ces lieux. Dès lors, ne devient-t-il pas inutile de ressasser périodiquement la réalité d’un succès annoncé ? N’y a-t-il pas là qu’une coquetterie du plus bel effet ?

Pouvez-vous nous confirmer le succès des innovations mis en œuvre l’année 2013. Votre politique d’abonnement notamment, par le biais de cartes de saison et l’inauguration d’un système de paiement par CB qui facilite les réservations sur un programme que vous déclinez maintenant annuellement au lieu d’une fenêtre plus étriquée qui tablait sur vue semestrielle ?

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Théâtre Aimé Césaire (TAC) : programmation 2014-2015

Avant-propos de Michèle Césaire

michele_cesaireAprès dix ans consacrés au développement du théâtre Aimé Césaire et la fidélisation acquise du public dans un contexte culturel qui demeure difficile, il m’a semblé important pour cette saison de proposer la thématique de la résistance créatrice, chère à Aimé Césaire dont notre théâtre porte le nom. Et si l’imaginaire prenait le pouvoir ? C’est un vieux slogan que se sont appropriés les créateurs de tous bords. La démarche est de proposer au public des oeuvres contemporaines ou classiques, avec des mises en scène modernes sinon intemporelles. Il s’agit avant tout de faire découvrir au public un art complet et de communiquer notre envie de théâtre. Il y aura donc cette saison, hormis le volet «Résistance », des classiques revisités.

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14°N 61°W – CiNémAtYpic!

cinematypic-400Espace d’art contemporain 14°N 61°W poursuit  en 2014, ses résidences audiovisuelles et invite Yusi Etiman & basso berlin pour 6 mois de projection de films inédits..
projection de films atypiques, cinéma d’auteur, d’art et d’essai en V.O sélectionnés avec Yusi Etiman (basso berlin)
tous les 15 jours, le mardi!
avec / with basso berlin & l’association art unlimited
projection à 20.30/screening at 8.30pm

Prochain rdv: mardi 17.06.2014

Synopsis

Meteorango Kid, Herói Galático (1969), est un film plein de symboles.. Il peut provoquer l’étonnement, le rire et le dégoût et parler de choses un peu plus graves..
Le mouvement underground du cinéma de Bahia à la fin des années 60 a révélé beaucoup de réalisateurs intéressants. André Luiz Oliveira était l’un d’eux. Diplômé de l’école de cinéma UFBA, André est rejoint par les acteurs marginaux du théâtre, du cinéma d’avant-garde et par Novo Baianos (groupe de rock) avec qui il va réaliser un film au sujet de la révolte de la jeunesse de la classe moyenne.
Au centre de tout cela, Lula (Luiz Antônio Martins), un étudiant d’université, le jour de son anniversaire.

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