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Journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie 2022

– Nos corps, nos vies, nos droits

Déclaration de l’ONU pour la journée mondiale de 2022

L’Organisation des Nations Unies (ONU) œuvre côte à côte avec les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres, intersexes et queer (LGBTIQ+) et nos partenaires pour faire avancer l’égalité et les droits de l’homme pour tous. Ces efforts sont essentiels car les personnes LGTBIQ+ sont souvent privées de leurs droits fondamentaux et ne peuvent plus accéder à la protection juridique, aux soins de santé ou à d’autres services de base. Dans 69 pays, les relations homosexuelles consensuelles continuent d’être érigées en infractions pénales. De plus, de nombreuses personnes LGBTIQ+ n’ont pas d’autonomie corporelle et certaines sont contraintes de subir un traitement médical ou une intervention chirurgicale inutile. Cela inclut les « thérapies de conversion », des pratiques non scientifiques qui provoquent des traumatismes physiques et psychologiques tels qu’un rapport de l’ONU a noté qu’elles pourraient équivaloir à des actes de traitement cruel, inhumain ou dégradant.

En effet, des millions de personnes LGBTIQ+ dans le monde sont encore quotidiennement confrontées aux préjugés, à la discrimination, à la stigmatisation, à l’hostilité et à la violence.

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Journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie le 17 mai

La Journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie, la lesbophobie et la biphobie est une journée mondiale célébrée le 17 mai.

Elle est parfois désignée de façon abrégée comme la Journée mondiale contre l’homophobie ou Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie, la lesbophobie et la biphobie.

Le 17 mai a été choisi (à l’initiative de Louis-Georges Tin) comme date symbolique pour la journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie pour commémorer la décision de l’OMS le 17 mai 1990 de ne plus considérer l’homosexualité comme une maladie mentale.

L’idée d’une journée contre l’homophobie avait été explorée par des associations LGBT, mais uniquement mise en place à niveau local. Par exemple, la Fondation Émergence avait lancé en 2003 la première Journée Nationale contre l’Homophobie, qui s’est tenue le 4 juin 2003 au Québec. Aussi, en 2004, le Collectif des associations étudiantes LGBT d’Ile-de-France (Caélif) avait lancé une journée nationale de lutte contre l’homophobie en milieu étudiant.

Cependant, c’est le 17 mai 2005 que l’initiative d’une journée de lutte contre l’homophobie a été organisée à l’échelle internationale pour la première fois, grâce aux efforts de Louis-Georges Tin, un professeur et activiste français.

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Lutter contre l’homophobie et la transphobie. Brisons les préjugés

Mardi 11 mai à 20h30 sur la 5 et mercredi 12 mai à partir de 21h 05 sur la 2

Mobilisé dans la lutte contre toutes les discriminations, France Télévision à l’approche du 17 mai, Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie propose deux soirées spéciales sur ce thème.

Sur France 5, mardi 11 mai, à 20h5O, dans la collection,  « Ils font bouger les lignes » : Transidentité, le combat pour être soi. Certains ont le sentiment d’être né dans le mauvais corps. S’ils décident de changer d’identité, ils doivent faire face au jugement de la société, parfois même aux insultes, mais aussi à un long et douloureux chemin médical…

Olivier Delacroix part à la rencontre de ceux qui ont choisi de se libérer d’un corps qui emprisonnait leur véritable identité.

Sur France 2, mercredi 12 mai, à 2lhOS Baisers cachés réalisé par Didier Bivel, prix de la critique au 2Oè, » Festival des créations télévisuelles de Luchon (2016). L’homosexualité du jeune Nathan, 16 ans, est révélée sur les réseaux sociaux. Seul, il fait front contre les moqueries et la violence.

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PMA pour toutes : homophobie ou sexisme ?

— Par Jean Gabard —
Les sociétés évoluent et les lois doivent aussi évoluer pour en tenir compte. L’évolution peut cependant être positive ou négative. Changer de direction et même prendre la direction inverse, quand on croit s’être trompé, ne certifie pas aller forcément dans le bon sens. C’est ainsi que dans les débats sur l’ouverture de la PMA à toutes les femmes on peut parfois se demander où sont les réactionnaires, les conservateurs et les progressistes ?
Pendant des millénaires, la société patriarcale a imposé son idéologie autoritaire et sexiste. Comme toute différence, la différence des sexes gêne, en nous interrogeant sur notre identité. Qualifier la femme « d’homme incomplet » était la manière d’affirmer que l’homme représentait la norme et que le « défaut » de la femme constituait une différence qui ne devait pas exister. C’était ne pas reconnaître la différence du sexe féminin et tenir cette position est aujourd’hui insupportable et condamnée à juste titre pour sexisme.
Aujourd’hui, parce que la différence des sexes a été très mal gérée et a servi à inférioriser les femmes, on ne cherche toujours pas à la gérer autrement mais encore à la dénier.

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Une campagne pour lutter contre l’homophobie et la transphobie à l’école

Quid en Martinique?

— Par AFP agence —

Le ministère de l’Éducation nationale lance ce lundi une nouvelle campagne de sensibilisation contre l’homophobie et la transphobie dans les collèges et lycées, sur fond de recrudescence d’actes homophobes en milieu scolaire.

«Ça suffit!», peut-on lire sur les posters et «flyers» qui seront distribués dans tous les établissements du second degré. Les lettres noires et couleur arc-en-ciel barrent différentes formes de discriminations inscrites en arrière-plan. Avec un slogan: «tous égaux, tous alliés». Ce lundi, Jean-Michel Blanquer présente la campagne de sensibilisation à l’homophobie et la transphobie dans un lycée professionnel du 19ème arrondissement de Paris.

Appréhension face à l’école

Des prospectus proposant des pistes pour s’engager au quotidien et devenir un «allié» des jeunes LGBT seront également distribués; un guide d’accompagnement pour les équipes pédagogiques sera accessible en ligne dès le début de la semaine prochaine, et un service d’écoute et d’aide à distance – ecoute.contrelhomophobie.org – accessible par téléphone (08.10.20.30.40 ou 01.41.83.42.81, tous les jours de 8h à 23h), par courrier électronique et par chat. La dernière campagne contre l’homophobie à l’école datait de décembre 2015.

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«De l’amour»: une chanson et un clip contre l’homophobie

« De l’amour à chaque instant chaque jour/celui qu’on peut vivre au grand jour/ne plus avoir peur de qui je suis »: 70 artistes et personnalités dont Christiane Taubira, Muriel Robin, Julie Gayet et Marc-Olivier Fogiel se sont réunis pour un clip et une chanson contre l’homophobie.

À l’initiative de l’association Urgence Homophobie, avec le partenariat de France Télévisions, la chanson « De l’amour » a été écrite par Patxi Garat. « Parce que dans certains pays du monde être homosexuel ou transgenre est toujours considéré comme un crime passible d’emprisonnement ou de peine de mort, parce qu’avec plus de 15% d’agressions physiques supplémentaires enregistrées en France en 2018 (par rapport à l’année précédente), ils ne sont toujours pas libres de s’aimer ou d’assumer leur identité, même dans notre pays », justifie Urgence Homophobie qui lance cette campagne de sensibilisation à la radio et à la télévision. La chanson « De l’Amour » raconte l’histoire d’Azamat, le premier réfugié accueilli par Urgence Homophobie en France.

Le clip choral réalisé par Benoît Pétré entremêle des scènes de violences et des scènes d’amour, « représentatives du quotidien de la population LGBTQI+ » (lesbiennes, gays, bisexuels, trans, queer et intersexes), souligne l’association dans un communiqué.

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Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie le 17 mai

La Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie est célébrée le 17 mai. Cette initiative vient du Québec où la Fondation Émergence1 lance en 2003 la première journée nationale contre l’homophobie2. Par la suite elle a été reprise par le Français Louis-Georges Tin, président du Comité IDAHO (du nom de la journée en anglais, International Day Against Homophobia and Transphobia).

Elle est parfois désignée de façon abrégée comme la Journée mondiale contre l’homophobie ou Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie.

Le 17 mai a été choisi comme date symbolique pour la journée internationale contre l’homophobie et la transphobie pour commémorer la décision de l’OMS le 17 mai 1990 de ne plus considérer l’homosexualité comme une maladie mentale (à l’initIative de Louis-Georges Tin)3.

Histoire
Cette journée a pour but de promouvoir des actions de sensibilisation et de prévention pour lutter contre l’homophobie, la lesbophobie la biphobie et la transphobie.

La première journée a eu lieu le 17 mai 2005, soit 15 ans jour pour jour après la suppression de l’homosexualité de la liste des maladies mentales de la classification internationale des maladies publiée par l’Organisation mondiale de la santé, à savoir le 17 mai 1990.

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Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie

Le 17 mai

La lutte contre l’homophobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie constituent une priorité. A l’instar d’autres formes de discrimination et d’intolérance telles que le racisme, le sexisme ou l’antisémitisme, l’homophobie engendre en effet des conséquences importantes, parfois dévastatrices, dans la vie des individus qui en sont victimes. L’homosexualité est encore punissable dans près de 80 pays dans le monde ; les droits des personnes LGBT (Lesbian, Gay,Bisexual, Transgender) sont bafoués dans davantage de pays encore.
Le 17 mai est une date symbolique pour la lutte contre l’homophobie. C’est en effet le 17 mai 1990 que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a retiré l’homosexualité de la liste des maladies mentales, mettant fin à plus d’un siècle d’homophobie médicale.

Malgré le renforcement des politiques publiques et la multiplication des actions menées, les actes et propos LGBTphobes restent nombreux. Leur augmentation a été constatée par les associations LGBT et confirmée par les statistiques officielles, mais non rendues publiques, de la police et de la gendarmerie nationale. A l’occasion de la journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie, célébrée chaque année le 17 mai, le Défenseur des droits rappelle que les droits de chaque personne, quelle que soit son orientation sexuelle ou son identité de genre, doivent être également respectés et que la mobilisation pour prévenir et sanctionner les atteintes aux droits des personnes LGBT doit se poursuivre.

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21ème rapport annuel de SOS homophobie: face aux LGBTphobies, le temps des responsabilités

SOS homophobie publie son 21ème rapport sur l’homophobie. Il constitue le seul état des lieux chiffré de la lesbophobie, la gayphobie, la biphobie et la transphobie en France aujourd’hui.

Après deux années consécutives de baisse des témoignages, SOS homophobie fait le triste constat d’une nouvelle progression des LGBTphobies avec une augmentation de 19,5 % des témoignages reçus par l’association en 2016. Les personnes trans sont parmi les premières victimes de cette hausse (+ 76 % de témoignages). La haine envers les personnes lesbiennes, gays, bies et trans (LGBT) persiste, s’amplifie et s’ancre toujours aussi profondément dans notre société.

Si Internet reste le lieu le plus propice au développement de la parole homophobe et transphobe (22,5 % des témoignages), le climat d’homophobie et de transphobie est palpable dans toute la société française. L’homophobie quotidienne, subie dans le contexte familial et dans l’entourage proche, dans les lieux publics, à l’école ou au travail, demeure très importante (42 % des témoignages).

Alors qu’au cours des dernières années, des progrès importants ont été accomplis en faveur des droits et libertés des personnes lesbiennes, gays, bies et trans et que ces progrès sont très largement approuvés par l’opinion publique, la banalisation des discours de rejet et de haine remettant en cause ces avancées donne toute sa force aux LGBTphobies.

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Etude AJL: Hanouna sur C8, un mois d’homophobie ordinaire

 Cyril Hanouna est obsédé par l’homosexualité. Durant le mois de novembre 2016, lui et les chroniqueurs de Touche pas à mon poste (C8) ont abordé 42 fois le sujet à l’antenne, souvent pour en rire de manière rabaissante. C’est ce qu’a pu constater l’Association des Journalistes LGBT (AJL), qui œuvre pour un meilleur traitement des questions LGBT (Lesbiennes, Gay, Bi, Trans) dans les médias.

Lire aussi : Les homophobes sont-ils des homosexuels refoulés ?

Du 2 au 30 novembre 2016 (20 émissions), les journalistes de l’AJL ont regardé le show de Cyril Hanouna pour savoir quelles valeurs portait Touche pas à mon poste au quotidien, au delà des « dérapages » régulièrement pointés du doigt par la presse. Le relevé (en intégralité ci-dessous), et ses effets de répétition, sont inquiétants. Sur les 42 mentions faites à l’homosexualité, la grande majorité (28) l’est sous couvert de la « blague » de mauvais goût, à caractère sexuel. Le 7 novembre, par exemple, le chroniqueur Camille Combal et Cyril Hanouna imitent, comme ils le font souvent, un couple gay semblant tout droit sorti de La cage aux folles.

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Journée Mondiale de Lutte contre l’Homophobie

Le 17 mai au TOM de FdF & le 21 mai au Garage Beach du Carbet

jour_mondial_vs_homophobieRapport annuel 2016 sur l’homophobie.

Le Rapport annuel 2016 est disponible en téléchargement gratuit. Vous pouvez également le commander au format papier sur le site SOS-Homophobie

Il est frappant de constater que les violences verbales et les agressions se produisent essentiellement dans des contextes liés à la vie quotidienne, en famille, dans les lieux publics, le voisinage, au travail et dans le milieu scolaire, où les victimes sont de plus en plus jeunes. La situation est préoccupante : en 20 ans, l’homophobie ordinaire faite essentiellement d’ignorance et de rejet, s’est transformée en refus de l’égalité des droits et en violences verbales ou physiques assumées à l’égard des personnes lesbiennes, gays, bi-e-s et trans’.

Ce terrible constat nous motive encore plus pour continuer à agir, à porter haut la voix des victimes pour que personne n’oublie que chaque année, les violences et les discriminations touchent encore trop de personnes.
Bien-sûr, à force de militantisme, de combats et de fierté, nous avons obtenu des avancées.
Le vote des lois instaurant le PACS, l’aggravation des peines encourues, le délit d’injure homophobe et bien évidemment l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de personnes de même sexe constituent de réelles satisfactions.

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Dix artistes soutiennent la lutte contre l’homophobie et la transphobie en Martinique

kap_caraibe-2Samedi 16 mai, l’association KAP Caraïbe engagée dans la lutte contre les discriminations envers les personnes LGBT (lesbiennes, gays, bis et trans) a pu mettre aux enchères 10 œuvres d’artistes martiniquais.
C’est au Garage Popular à Fort-de-France que Kap Caraïbe avait convié tous ses sympathisants pour son troisième KAP’éro, soirée festive de sensibilisation comprenant flashmob dans la rue (bientôt visible sur le net), quizz « question pour un friendly » (occasion de faire des rappels sur l’homophobie dans l’histoire et dans le monde aujourd’hui), ventes aux enchères, photomaton et karaoké.
Deux ans après la loi du mariage pour tous, KAP Caraïbe continue sa lutte contre l’homophobie dans une petite île où la rumeur court vite (makrélage) et où la religion devient encore trop souvent un prétexte contre la tolérance. Les lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels sont quatre fois plus nombreux à se suicider que le reste de la population. Les violences et les harcèlements homophobes sont même la première cause de suicide chez les adolescents (INPES). Signe positif, ce dimanche 17 mai, la principale Eglise protestante a annoncé que les couples gays pourront être bénis par leurs pasteurs.

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17 mai 2015 : Journée internationale de lutte contre l’homophobie : témoignages

Insultes, agressions, harcèlement, discriminations… Ils/Elles racontent l’homophobie au quotidien

stop_homophobie— Propos recueillis par Alexandre Fache —

Alors que le rapport annuel de SOS Homophobie est rendu public ce mardi, montrant une intolérance toujours bien « installée » dans la société, l’Humanité a recueilli des témoignages de victimes. Extraits.
Hélène, 24 ans, assistante administrative aux Pages jaunes

« Au lycée, je n’ai pas eu de soucis avec les autres élèves à part un manque d’information qui conduisait à des situations désagréables. Les autres filles ne voulaient pas être dans le même vestiaire que moi, elle avaient ‘peur’ que je les drague.Après leur avoir expliqué que l’homosexualité ne revenait pas à essayer d’avoir des relations sexuelles avec chaque fille que je croisais, tout s’est beaucoup mieux passé. J’ai répondu aux questions qui m’ont été posées, les jeunes ignorant souvent comment les relations lesbiennes se passent dans la pratique et notamment sur le plan sexuel.

J’ai vécu une agression dans le quartier de Beaubourg en 2008: de nuit,quatre jeunes hommes ont voulu ‘m’apprendre ce qu’est un mec’, mais heureusement je n’étais pas seule et mes amies les ont fait fuir en menaçant d’appeler la police.J’ai

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17 mai 2015 : Journée internationale de lutte contre l’homophobie

journee_inter_contre_homophLe 17 mai aura lieu la journée internationale de lutte contre l’homophobie2. A cette occasion, KAP Caraïbe souhaite sensibiliser les martiniquais-es aux discriminations en lien avec l’orientation sexuelle et l’identité de genre.
En 2015, malgré l’évolution des mentalités et les progrès obtenus dans la reconnaissance des droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT), les discriminations subsistent et il demeure toujours difficile d’annoncer ou de vivre librement son homosexualité notamment en Martinique.
Il est toujours nécessaire de lutter contre l’homophobie.
C’est dans cet esprit que KAP Caraïbe organisera 3 évènements autour de cette date:

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L’homophobie et la transphobie doivent reculer

— Par David Auerbach Chiffrin —

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La Journée mondiale de lutte contre les homophobies & LGBT-phobies (lesbophobie, gaiphobie, biphobie & transphobie) a eu lieu le samedi 17 mai. Nous, personnes africaines et afro descendantes, Françaises et Français d’outre-mers ou personnes solidaires, à la suite de l’appel lancé le 22 avril 2013 par 103 associations et militant/e/s d’Afrique et des outre-mers ou solidaires en faveur du mariage homosexuel et du respect de chaque vie humaine, réaffirmons notre attachement aux valeurs humanistes portées par cet appel.
Alors que les discours et les actes de haine homophobes et LGBT-phobes continuent de se répandre en France, en Afrique et ailleurs dans le monde (notamment en Russie), coïncidant avec une vague de nationalisme et d’affirmation agressive des régimes les plus autoritaires, nous estimons qu’il est urgent que les démocrates et les personnes les plus soucieuses du respect de l’autre se rassemblent et expriment leur solidarité avec nos frères et soeurs LGBT (lesbiennes, gais, bi et trans).

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L’homophobie en Afrique subsaharienne, un fléau qui ne recule pas

 — Par Marie Le Douaran —

 pays_anti_lgbtFace à Barack Obama, le président sénégalais Macky Sall a estimé jeudi que son pays « n’est pas prêt à dépénaliser l’homosexualité ». 38 pays sont encore dans ce cas en Afrique subsaharienne.

 Législations anti-LGBT

 Rouge: pays dotés d’une common law issue de la puissance coloniale et criminalisant les relations consenties entre personnes de même sexe.

Vert: Pays dotés d’un Code pénal les criminalisant.

Gris: Pays où aucune loi ne les criminalise.

 Seuls 11 pays n’ont jamais pénalisé les homos

 Seuls le Burkina Faso, le Congo, la Côte d’ivoire, le Gabon, Madagascar, le Mali, le Niger, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Rwanda et le Tchad n’ont jamais érigé l’homosexualité comme une infraction dans leur législation.

 En visite au Sénégal jeudi, Barack Obama a exprimé son soutien aux droits des homosexuels africains. Une prise de position qui entre parfaitement dans la communication de la diplomatie américaine, axée depuis 2011 sur la défense de la minorité gay. Mais qui se confronte aussi à une triste réalité sur le continent, reflétée par la réponse de son homologue Macky Sall: le Sénégal n’est « pas encore prêt à dépénaliser l’homosexualité ».

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Les bons nègres de la manif pour tous, idiots utiles du racisme et de l’homophobie

 

La «Manif pour tous» défile aujourd’hui en Martinique & en Guadeloupe & demain à Paris contre le mariage pour tou/te/s. Cette organisation (la presse l’a démontré, notamment «Le Monde» & le «Canard enchaîné») n’est qu’un agglomérat de mouvements plus ou moins fictifs qui dissimulent en réalité l’église catholique + l’UMP + le FN + des organisations hostiles aux droits des femmes + des patrons fortunés (comme Claude Bébéar, président d’AXA).

 Plus le temps passe, plus ses affiches & slogans se font homophobes, nationalistes & racistes (prenant pour cible la «négresse» Christiane Taubira). Dans ce contexte, il est regrettable que des Français/es d’outre-mers se fassent les «bons nègres» d’un tel cartel & deviennent les «idiots utiles» d’organisations qui les méprisent & les discriminent à longueur d’année.

 La guadeloupéenne Gwladys Pallas, présidente régionale de la Fédération Total Respect / Tjenbé Rèd en Île-de-France, a déclaré : «Les cultures d’outre-mers doivent être respectées : personne n’a le droit de les instrumentaliser dans le sens de ses convictions personnelles & les Français/es d’outre-mers LGBT (lesbiennes, gaies, bi & trans) y ont toute leur place».

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Marche pour l’égalité des droits et contre l’homophobie à Fort de France le dimanche 27/01/13

Ce dimanche , le collectif citoyen contre l’homophobie Antilles organise une marche pour l’égalité des droits et contre l’homophobie à Fort de France.
 
 Alors que Barack OBAMA à choisit hier de faire de son discours d’investiture une tribune pour que cessent toutes discriminations envers les homosexuels, que des centaines de milliers de personnes ont défilés contre le mariage , donc contre les mêmes droits pour tous les citoyens, il est temps de prendre position, de s’indigner contre ces violences dont on a rarement connaissance tant elles sont tuent. Un adolescent sur 4 se suicide parce qu’il subit de l’homophobie dans sa vie. Il est temps d’agir . 
Alors venez manifester  ce dimanche 27 Janvier , de 13h30 à 15h00 (juste avant la parade de carnaval ).
Départ en bas des locaux de AIDES , 88 rue Victor sévère, arrivée parvis de la mairie.
 
Faites passer ce message autour de vous, 
L’HOMOPHOBIE TUE. 

  » Contre l’ordre moral, la remontée du fascisme et le néolibéralisme »

 

et autres pancartes selon le choix de chacun et chacune

 

Ne laissons pas la rue aux réactionnaires, aux religieux/ses intégristes de tous bords

 

À quelques jours du débat parlementaire, une chose au moins est acquise : il y aura un avant et un après mariage pour tous en France.

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Lanmou Nou : une exposition vandalisée, un combat pour la tolérance qui continue

L’exposition photographique « Lanmou Nou », installée sur les grilles de l’espace Camille Darsières à Fort-de-France, a été violemment vandalisée le jeudi 3 octobre. Ce projet, initié par le centre LGBTQIA+ KAP Caraïbe en partenariat avec l’artiste Adeline Rapon, visait à célébrer l’amour, la diversité et l’inclusion au sein de la communauté queer martiniquaise. Les panneaux de l’exposition, qui devaient rester jusqu’au 7 octobre, ont été arrachés et détruits, un acte qui a suscité une vague d’indignation.

Le centre KAP Caraïbe, qui milite depuis 2012 pour les droits des personnes LGBTQIA+ en Martinique, a exprimé sa révolte face à cet événement. Selon eux, cet acte de vandalisme est bien plus qu’une simple destruction matérielle ; il reflète un climat d’intolérance persistant dans la société martiniquaise. « Ce geste symbolique est une tentative d’étouffer les voix qui prônent la diversité et l’égalité. C’est une atteinte grave à la liberté d’expression », a déclaré l’association dans un communiqué.

L’exposition « Lanmou Nou » était destinée à rendre hommage aux talents de la communauté LGBTQIA+ et à encourager une société inclusive. Pour Adeline Rapon, l’artiste derrière cette œuvre, la destruction de l’exposition est un choc.

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Des milliers de féministes manifestent contre le danger du RN pour les droits des femmes

Des milliers de féministes ont manifesté dimanche 23 juin 2024, dans plus de cinquante villes de France, pour dénoncer les dangers que représenterait une victoire du Rassemblement national (RN) pour les droits des femmes, à une semaine des législatives. Arborant des vêtements violets, couleur emblématique du féminisme, entre 13 000 personnes, selon la préfecture de police, et 75 000, selon les organisateurs, ont défilé à Paris à l’appel de plus de 200 associations, ONG et syndicats. Globalement, 33 800 personnes ont été recensées à travers le pays, les organisateurs en comptant trois fois plus.

Des rassemblements similaires ont eu lieu dans des villes comme Bordeaux, Toulouse, Lyon, Rennes et Strasbourg. Les slogans étaient variés, allant de « Ni mari ni patron, ni Marine ni Macron » à « le machisme fait le lit du fascisme ». Dans la capitale, la manifestation s’est terminée place de la Nation, marquée par des alarmes et des sifflets.

Les manifestants dénoncent le « féminisme de façade » du RN. Morgane Legras, militante à #Noustoutes, a souligné l’historique du parti en matière de droits des femmes, rappelant leurs attaques contre le Planning familial et leurs positions sur l’avortement.

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L’éphéméride du 9 juin

Act Up-Paris est créée le 9 juin 1989

Act Up-Paris (AUP) est une association militante de lutte contre le sida, issue de la communauté homosexuelle, créée le 9 juin 1989 par Didier Lestrade, Pascal Loubet et Luc Coulavin, suivant le modèle américain, né deux ans plus tôt. Ce modèle a essaimé essentiellement dans le monde occidental (New York, Philadelphie, Bâle, etc., en France : Paris et Toulouse), chaque association bénéficiant d’une totale autonomie, et se caractérise par un certain nombre de techniques activistes relatives tant à la visibilité de la lutte engagée qu’au mode de fonctionnement interne du collectif (prise de décision au consensus par exemple).

Origines et objectifs
Les objectifs d’Act Up consistent :

à alerter les médias sur l’épidémie de sida, à faire pression sur les personnalités politiques pour améliorer l’image et la prise en charge des malades quels que soient leur genre, leur sexualité ou leur inclusion dans la démocratie représentative (toxicomanes, prisonniers, étrangers en situation irrégulière, personnes prostituées) ;
suivant le modèle américain des Principes de Denver, à partager, transmettre, reprendre et réinvestir dans le réel le savoir des malades.

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Au TNB, « Tom na Fazenda (Tom à la ferme) »

Quand les corps disent autant que les mots

–– Par Janine Bailly ––

Lors que la salle se remplit, qu’elle est toujours allumée, un homme, jeune encore, une femme plus âgée, que l’on devine ou sait être sa mère, déplient sur le plateau une bâche, brune, poussiéreuse et terreuse, sur les bords de laquelle ils disposent une dizaine de seaux. En fond de scène, des objets utiles à l’élevage, des colliers destinés aux animaux, comme estompés par une semi-obscurité, la lumière et les poursuites lumineuses étant l’apanage des personnages que tantôt elles laisseront dans l’ombre, tantôt isoleront dans leur implacable faisceau, tantôt éclabousseront de pleine clarté, sculptant les corps et soulignant les gestes. Il n’en faut pas plus que cela pour dresser le décor, dont les autres éléments nous seront suggérés par les mots de Tom, à son arrivée. Pour nous dire que nous sommes à la ferme, et que ce qui va se jouer se déroulera en milieu rural. Ici, une fazenda au Brésil, puisque la pièce écrite par le dramaturge québécois Michel Marc Bouchard a été traduite en langue portugaise par le comédien brésilien Armando Babaioff, en charge aussi du rôle de Tom.

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La montée inquiétante des actes discriminatoires en France, avec un accent sur l’Outre-mer

— Par Jean Samblé —

En 2023, les statistiques émanant des services de police et de gendarmerie en France ont révélé une augmentation alarmante des infractions à caractère raciste, xénophobe ou antireligieux. Les rapports du service statistique du ministère de l’Intérieur ont mis en lumière une hausse significative de 32 % par rapport à l’année précédente. Cette augmentation est attribuée en partie aux tensions exacerbées au Moyen-Orient.

Au cours de cette année, près de 15 000 infractions de ce type ont été enregistrées sur tout le territoire français, dont 8 500 crimes ou délits. La grande majorité de ces incidents, signalés par les forces de sécurité, se composaient d’injures, de provocations ou de diffamations, représentant ainsi 61 % des délits et la quasi-totalité des contraventions.

Les régions métropolitaines ont également été touchées, avec des variations notables. Hors de Paris, des départements comme le Bas-Rhin et les Alpes-Maritimes ont enregistré des taux de crimes ou délits à caractère raciste près de deux fois supérieurs à la moyenne nationale. En Île-de-France, ce taux s’est établi à 1,7 pour 10 000 habitants.

Les chiffres révèlent également un portrait des victimes de ces actes répréhensibles.

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La mort de Robert Badinter, un des derniers géants du XXème siècle

— Par Jean Samblé —

Robert Badinter, né le 30 mars 1928 à Paris et décédé le 9 février 2024 dans la même ville, a marqué l’histoire française en tant qu’homme politique, juriste et essayiste engagé. Professeur de droit privé et avocat au barreau de Paris, il est largement reconnu pour son combat acharné contre la peine de mort, plaidant en faveur de son abolition devant le Parlement en 1981.

Robert Badinter, proche de François Mitterrand et membre du Parti socialiste, a occupé diverses fonctions politiques importantes. Il a été garde des Sceaux de 1981 à 1986, président du Conseil constitutionnel de 1986 à 1995, et sénateur des Hauts-de-Seine de 1995 à 2011. Tout au long de sa carrière politique, il a également défendu des causes telles que la réinsertion des détenus, les évolutions du Code pénal, ainsi que la lutte contre l’antisémitisme et l’homophobie.

Sa biographie révèle des racines familiales juives, son père Samuel Badinter étant originaire de Bessarabie. Durant la Seconde Guerre mondiale, Robert Badinter a vécu des moments difficiles, son père étant déporté par la Gestapo et son oncle maternel déporté à Auschwitz.

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Discriminations en France : Un bilan nuancé entre progrès et défis persistants

L’Observatoire des inégalités a dévoilé mardi 28 novembre son rapport sur les discriminations en France, marquant une première dans le pays. Ce document inédit compile des données chiffrées sur vingt ans, fournissant un panorama détaillé des évolutions et des paradoxes de la société française. Alors que des progrès encourageants sont notés dans certaines sphères, les défis persistants, voire croissants, appellent à une réflexion approfondie et à des actions collectives.

Des progrès encourageants

L’un des aspects positifs soulignés par le rapport concerne le recul du racisme en France. Selon la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), 60% des Français déclarent aujourd’hui ne pas être du tout racistes, soit le double par rapport à deux décennies auparavant. Cette évolution positive est également observée du côté du sexisme, avec une diminution significative du nombre de personnes pensant que « les femmes devraient rester à la maison pour élever leurs enfants », passant de 40% à 20% en vingt ans, selon le ministère de la Solidarité. Parallèlement, l’homophobie régresse, avec 85% des personnes estimant que l’homosexualité est une manière légitime de vivre sa sexualité, une hausse de 18% par rapport à il y a vingt ans, selon l’Ifop.

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