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11 août 2015 : le centenaire de Suzanne Roussi

Le centenaire d’une pionnière

— Par Culture & Égalité* —

suzanne_roussi

« …Ma mère, assise, à la nuit tombée, auprès de nos lits,
Villa Week-End, Petit Clamart,
pour nous conter l’histoire éternelle, celle de Koulivikou, qui n’avait pas de fin
et dont elle inventait la suite chaque soir…
Ma mère militante avide de liberté,
sensible à toutes les douleurs des opprimés,
rebelle à toutes les injustices,
éprise de littérature et férue d’histoire,
nous imposant le silence lorsque notre père travaillait,
écrivant inlassablement, de sa mystérieuse écriture,
sur des feuilles blanches à l’en-tête de l’Assemblée nationale.
Ma mère, enseignante appréciée, bien que longtemps surnommée
la « Panthère Noire » par certains de ses élèves,
occupant toutes ses soirées à corriger des copies,
souvent agrémentées de dessins par les plus jeunes d’entre-nous,
Ce dont, loin de nous gronder, elle s’amusait.
Ma mère active féministe avant la lettre,
attentive à chaque progrès de la libération des femmes.
« Ta génération sera celle des femmes qui choisissent » m’a-t-elle dit un jour… »

Ina Césaire. Suzanne Césaire, ma mère

L’ENFANCE
Jeanne Anna Marie Suzanne Roussi naît le 11 août 1915 à La Poterie, aux Trois Ilets, où résident alors ses parents : Benoît Roussi, géreur à la fois de l’habitation sucrière et des ateliers de fabrication de pots, briques et carrelage de La Poterie et Flore, son épouse, née William, institutrice sur le même site, au plus près de la rue cases-nègres.

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Suzanne Césaire, Fontaine solaire / Culture chez vous

En cette période de confinement Tropiques Atrium Scène Nationale souhaite favoriser l’accès aux contenus artistiques et vous invite à découvrir ou redécouvrir sa programmation gratuitement !

Découvrez en intégralité la pièce de théâtre « Suzanne Césaire, Fontaine Solaire« , de Daniel Maximin. Cette Création Tropiques Atrium, Scène Nationale a été mise en scène par Hassane Kassi Kouyaté, d’après « Les écrits de Dissidence » de Suzanne Césaire (Ed. du Seuil 2009,

Voir l’ensemble des articles déjà publiés sur Madinin’Art  à propos de cette pièce

« Trois femmes, sans chaperon, figures d’un féminisme assurément assumé, devisent, parlent, en toute liberté.
Trois pour une seule voix. Cette voix à l’entendre nul ne restera intact. Cette voix c’est celle de Suzanne Roussi Césaire » : « Il est maintenant urgent d’oser se connaître soi-même, d’oser s’avouer ce qu’on est, d’oser se demander ce qu’on veut être ».
Portés à la scène pour la première fois, ces écrits de l’intellectuelle et écrivaine martiniquaise, grande figure de la dissidence contre le Régime de Vichy,
jouèrent un rôle majeur dans l’émergence des Antilles contemporaines. À travers eux, s’affirme une identité littéraire, culturelle et politique propre mais profondément ouverte.

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« Suzanne Césaire, Fontaine Solaire » adaptation Daniel Maximin, m.e.s. Hassane Kassi Kouyaté

Vendredi 12 octobre 2018 à 20h Tropiques-Atrium

Suzanne Césaire,Fontaine Solaire
Adaptation théâtrale : Daniel Maximin
Mise en scène & Scénographie : Hassane Kassi Kouyaté
Assistante à la mise en scène : Astrid Mercier
Avec : Astrid Bayiha, Nicole Dogué & Martine Maximin
Création lumière : Cyril Mulon
Univers sonore : Serge Béraud & Ludovic Laure
Costumes : Anuncia Blas
Décor : William Vahala
© crédit photo : Philippe Bourgade

Voir l’ensemble des articles déjà publiés sur Madinin’Art  à propos de cette pièce

« Trois femmes, sans chaperon, figures d’un féminisme assurément assumé, devisent, parlent, en toute liberté.
Trois pour une seule voix. Cette voix à l’entendre nul ne restera intact. Cette voix c’est celle de Suzanne Roussi Césaire » : « Il est maintenant urgent d’oser se connaître soi-même, d’oser s’avouer ce qu’on est, d’oser se demander ce qu’on veut être ».
Portés à la scène pour la première fois, ces écrits de l’intellectuelle et écrivaine martiniquaise, grande figure de la dissidence contre le Régime de Vichy,
jouèrent un rôle majeur dans l’émergence des Antilles contemporaines. À travers eux, s’affirme une identité littéraire, culturelle et politique propre mais profondément ouverte.

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« Aimé et Suzanne Césaire à Port-au-Prince en 1944 : les coulisses de la diplomatie culturelle française dans la Caraïbe »

Conférence de Dimitri Béchacq mardi 16 février à 18h aux Archives

les_cesaire-2Cette intervention présentera les derniers résultats de mes travaux menés dans le cadre du programme de recherche « Histoire de l’ethnologie en et sur Haïti ». Quels sont les ressorts et l’impact du séjour d’Aimé Césaire en Haïti en 1944 ? Si ce dernier n’était pas investit dans la discipline ethnologique au même titre que ses contemporains haïtiens, il a cependant eu une influence considérable sur la scène intellectuelle de Port-au-Prince. Cette influence a fait l’objet d’une première enquête dont l’objectif fut d’inscrire les relations et connexions intellectuelles régionales dans une actualité géopolitique et sociale, notamment marquée par la question raciale.
Cette dernière perspective sera poursuivie avec le dépouillement des archives départementales martiniquaises et en déplaçant donc la focale à partir du contexte social (martiniquais), national (français) et régional (la place de la Caraïbe pendant la Seconde Guerre Mondiale) qui présida à la venue de Césaire à Port-au-Prince. Ces archives livrent en effet des renseignement précieux sur le rôle politique et culturel que les représentants du Comité français de libération nationale comptaient alors jouer au niveau régional, et plus précisément en Haïti, à partir de ses colonies et de leurs acteurs les plus influents, dont Aimé Césaire et Suzanne Roussi-Césaire.

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« Suzanne Césaire, fontaine solaire » : Antigone et Panthère noire

— Par Roland Sabra —

L’ensemble du plateau est noir et nu. Au sol un vaste carré de contreplaqué aux couleurs bondes rehausse, ce qui sera l’espace de jeu des comédiennes. Les comédiennes ? Elles sont trois assises en fond de scène sur des tabourets de bar tournant le dos au public. Elles aussi tout de noir vêtues à l’exception de l’une d’entre elles qui porte un chemisier rouge orangé. Trois pour une seule voix. Une voix oubliée sous les décombres de l’histoire, sous les échafaudages de la construction d’un mythe enraciné dans le réel d’un monde en lutte pour la reconnaissance d’une identité. Cette voix à l’entendre nul ne restera intact. On avait lu ce qu’elle disait mais on ne l’avait pas entendue. Cette voix c’était celle de Suzanne Roussi. Elle avait éblouit André Breton, André Masson, Wifredo Lam et un certain Aimé Césaire qu’elle avait épousé quelques années auparavant à la mairie du 14ème arrondissement à Paris dans un tailleur rouge de laïcité affichée. C’est avec lui et quelques autres, professeurs au lycée Schoelcher pour la plupart, qu’ils fondent en avril 1941 la revue littéraire Tropiques.

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Lettre à Suzanne… Agnès Brézéphin, Raphaëlle Hayot & Sophie Jean-Paul

lettre_a_suzadu 1er au 31 octobre 2015 tropiques-atrium salle la veranda 1ère étage

« Lettre à Suzanne » fut l’occasion pour nous de chercher dans nos vies, nos émotions des points de résonances avec ce personnage singulier.Découvrir un peu plus Suzanne Césaire à ce moment-là de nos vies ; ce fut confronter sa parole à notre réalité, de Martiniquaises, de Caribéennes, de mères, de compagnes, d’amies, d’artistes au travail…
Sentir l’énergie folle de son engagement à travers ses mots. S’éblouir de sa poésie. Recevoir le tranchant de son discours. Entendre la femme sans compromis qui écrit de tout son être. Ce fut une belle rencontre, une de celles qui bousculent le quotidien, à nous de la faire vivre. Agnès Brézéphin, Raphaëlle Hayot & Sophie Jean-Paul.
En collectant des photos anciennes, Agnès a reconstitué des alliances, des ensembles de personnes unies par des fils qui se font, se défont sous la couleur velours, l’encre noire, l’aiguille & les motifs-cachettes.
En créant les liens qui les unissent, elle place l’homme & la femme dans des jeux de déséquilibre et d’actions contradictoires. Elle interroge les enjeux de domination dans le couple par la Vanité, la place de l’objet-souvenir, les symboles d’une union d’apparence.

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7ème Édition des Journées du Matrimoine en Martinique : Célébrons l’héritage des femmes

Du 6 au 28 septembre 2024

L’association Culture Égalité a le plaisir de vous informer de la septième édition de la célébration de son mois du Matrimoine qui se déroulera tout au long du mois de septembre.

Depuis 2015, ces journées sont consacrées à mettre en lumière l’héritage culturel et historique des femmes, souvent négligé ou occulté, et à rétablir leur place légitime dans le récit collectif.

Le Matrimoine, c’est bien plus qu’un concept : c’est un engagement à réhabiliter la contribution des femmes au développement social, politique, économique et culturel de notre société. Comme le souligne George Arnauld, co-fondatrice de Culture Égalité, « Le Matrimoine, c’est donner aux femmes la place qu’elles méritent dans l’histoire de l’humanité ». En parallèle des célébrations du patrimoine, l’association rappelle que l’héritage des femmes mérite une reconnaissance équivalente et qu’il appartient à tous de s’en emparer pour une société plus juste.

Cette année, trois événements majeurs rythmeront cette septième édition :

1. Conférence « Vivre et agir : trois femmes marquantes des sociétés coloniales et esclavagistes de la Caraïbe »
Le vendredi 6 septembre à 18h30, Jessica Pierre-Louis, docteure en histoire, animera une conférence à la salle des plénières de l’ancien siège du Conseil général à Fort-de-France.

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L’éphéméride du 26 juin

Naissance à Basse-Pointe d’Aimé Césaire le 26 juin 1923

Aimé Césaire, né le 26 juin 1913 à Basse-Pointe (Martinique) et mort le 17 avril 2008 à Fort-de-France (Martinique), est un écrivain et homme politique français, à la fois poète, dramaturge, essayiste, et biographe.

Fondateur et représentant majeur du mouvement littéraire de la négritude — avec Léopold Sédar Senghor et Léon-Gontran Damas —, anticolonialiste résolu, il mène en parallèle une carrière politique en tant que député de la Martinique et maire de Fort-de-France durant cinquante-six années consécutives, de 1945 à 2001.

Biographie
Les jeunes années
Aimé David Césaire est né le 26 juin 1913 dans l’habitation Eyma. Il faisait partie d’une famille de sept enfants. Son père, Fernand Césaire, était administrateur, gérant d’une habitation à Basse-Pointe, puis après concours nommé au bureau des impôts comme contrôleur des contributions, et sa mère, Éléonore Hermine, était couturière. Son grand-père paternel, Fernand Césaire, après des études à l’école normale supérieure de Saint-Cloud5, fut professeur de lettres au lycée de Saint-Pierre et le premier instituteur noir en Martinique[réf. nécessaire] et sa grand-mère, mamie Nini du Lorrain contrairement à beaucoup de femmes de sa génération, savait lire et écrire, aptitudes qu’elle enseigna très tôt à ses petits-enfants.

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Les sœurs Nardal, A l’avant-garde de la cause noire

 — Par Dominique Daeschler —

Fraîchement paru aux éditions Autrement, un long plaidoyer pour la reconnaissance du travail des Sœurs Nardal ( antiracisme, féminisme, élaboration d’une conscience noire…), écrit par la journaliste Léa Mormin-Chauvac dont on a pu récemment voir le documentaire qui leur est consacré (en collaboration avec MC Gambart) sur France Télévisions.

Les Nardal ? Sept sœurs, un clan, une tribu qui vit dans une famille cultivée ( père ingénieur, mère musicienne) hors d’une société de classes où les mulâtres et les francs-maçons tiennent le haut du pavé. Pour leurs congénères, les Nardal sont excentriques. Les sept filles voyagent, partent à Paris faire des études dans les années 20 (Sorbonne pour Paulette et Jane les plus connues) et ne tardent pas à tenir salon le dimanche dans leur appartement de Clamart. Un salon où le brassage des idées fait loi…

Cette appétence à discourir, cette capacité à assembler les sœurs Nardal les tiennent d’une éducation singulière pour l’époque où l’on mélange idées, théâtre, concerts( piano, orgue, violon, flûte) dans la grande maison de bois de la rue Schoelcher dont elles se partageront plus tard les étages.

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La déambulation « Fanm an lari Foyal » du 30 septembre

— Par Nathalie Delbois de Culture Égalité —

« Ce circuit  devrait être proposé de façon pérenne  aux  gens d’ici et à ceux venant d’ailleurs ! »

C’est ce que je me suis dit en découvrant ce samedi 30 septembre 2023 la déambulation proposée par l’association féministe Culture Egalité. En effet,  je ne me doutais pas que Fort de France renfermait  en ses rues des lieux si chargés d’histoire,  animés par des personnalités si marquantes de la société Martiniquaise.  Il faut parcourir les rues que les lieux prennent vie et parlent .

 Cinq arrêts, cinq rues ou bâtiments  hantés  par d’illustres femmes, insuffisamment (re)connues.

Rendez-vous au Carénage sur le port. Le  temps est gris, personne à part nous, déambulateurs et déambulatrices. Des éclats de voix. Deux  femmes sont là. Ce sont des lingères, des charbonnières . Elles lavent. Et elles livrent  le charbon pour les paquebots. Les voilà qui s’exclament et s‘interrogent sur leurs  vies de labeur et de combats incessants. Et pourtant  « nous contribuons à la richesse du pays », s’indignent-elles ! Ces travailleuses sorties du silence ont enfin  une voix – Magie du théâtre !

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Septembre : le mois du Matrimoine par l’association Culture Égalité

Samedi 9 septembre 15h-18h
Ateliers créatifs Matrimoine Ti Moun’
Terres d’Arts – Tivoli Fort-de-France
Par l’association Culture Égalité
Publics : enfants 7 à 12 ans & parents

Samedi 16 septembre
Fanm doubout Oliwon / Lakarayib ek Lanmérik
A Sainte-Marie
Prestation théâtrale interactive
Tous publics

Dimanche 24 septembre 9h-12h
Sur la route de Lumina
Marche niveau 1 à Rivière-Pilote
Dans le cadre du Matrimoine et du mois de la commémoration de l’insurrection de sud-en septembre 1870, l’association Culture et Égalité organise une marche intitulée : « Sur la route de Lumina Sophie, la Flamme de la révolte ». L’évènement d’une durée de trois heures comprend : l’accueil au marché suivi d’une déambulation dans les rues du bourg sur les lieux symboliques de l’insurrection du sud. Puis les participants se rendront à l’habitation La Mauny (en bus), lieu de départ de la randonnée. La matinée se termine par une réception à la mairie.
√ Dimanche 24 septembre – Niveau 2. Départ à 8h – RDV sur la place du marché de Rivière-Pilote. Gratuit avec quête solidaire – Durée : 3 heures – Inscription : 0696.19.91.58.

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Derrière l’exigence de l’assemblée constituante

— Le n°263 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —

Notre revendication de l’assemblée constituante, comme procédure pour poser et résoudre la question dite institutionnelle, s’inscrit dans une logique. Il ne s’agit pas d’un entêtement formaliste, pour une pièce importante du fameux Programme de Transition de Léon Trotski, ou pour le thème principal de la grande Convention du Morne Rouge d’août 1971.

C’est à la fois, un attachement à une méthode qui vise à impliquer la population dans un débat qui la concerne au premier chef, et un moyen pour nous, de défendre des propositions pourvues d’un contenu démocratique et social.

Prenons deux exemples pour illustrer notre propos. Les Constituant-e-s que nous proposerons au peuple d’élire, porteront la revendication de la révocabilité des elu-e-s. Ce principe est important, car il bat en brèche la tradition néfaste consistant à donner la parole au peuple une fois tous les 4, 5 ou 6 ans, en le réduisant au rôle de spectateur passif et impuissant, le reste du temps.

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Septembre : le mois du matrimoine, avec Vous!

Cette année-ci, et pour 5 ans, sur 3 députés, la Martinique compte 3 hommes ! Pis, le Centre Atlantique a élu 2 « mecs » : un titulaire et un remplaçant ! Le nombre des candidates a même chuté. Et deux femmes sortantes ont jeté l’éponge et refusé de se représenter. Quel que soit le crédit qu’on apporte à cette fonction, on ne peut que se demander comment on en est arrivé là.

A l’inverse, une jeune enseignante s’est trouvée en danger dans une rue de Fort-de-France. Ce samedi après-midi-là, menacée et agressée verbalement, elle a dû fuir et se réfugier dans une librairie providentiellement ouverte. Son crime ? Avoir refusé à un mâle justement indigné le sourire qu’il exigeait !

Les femmes de la Martinique ne sont donc pas à leur place dans les rues de leur ville, dans l’espace public, passé la semaine de travail, les courses, les démarches administratives, la récupération des enfants à la sortie de l’école, les visites de médecin, etc. Elles ne sont pas non plus à leur place dans les débats et les réunions politiques, surtout dès qu’il s’agit d’exercer la moindre parcelle de pouvoir.

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Avec Culture Égalité s’émanciper par le corps et par l’esprit

Culture Égalité participe à la quête d’autonomie et de liberté des femmes. Les 4 et 5 février 2022, elle a organisé un week-end visant à développer nos savoirs et à fortifier nos corps. C’était, d’abord, la redécouverte de Suzanne Roussi Césaire, figure longtemps oubliée, ensuite, une marche hors de nos murs, réels ou idéologiques, ainsi qu’une invitation à occuper l’espace public.

La rencontre :

C’est avec une grande curiosité qu’une trentaine de femmes et trois hommes ont écouté, échangé avec Huguette Emmanuel Bellemare sur la vie de Suzanne Roussi Césaire. Cette écrivaine et essayiste a participé à la revue Tropiques, et a mené la résistance aux pressions et à la censure de l’amiral Robert durant la période pétainiste. Elle fut aussi militante communiste, vendant l’« Humanité » le dimanche sur les marchés parisiens. Mais également enseignante d’avant-garde. Elle était aussi mère de six enfants, et l’épouse d’Aimé Césaire.

            Culture Égalité a réédité en l’enrichissant le Karbé Fanm n°1 afin de faire connaître cette femme qu’on a voulue dans l’ombre de son mari et de quelques autres grands intellectuels mâles. Elle représente un modèle pour nous, pour notre jeunesse.

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Le Collectif du 8 mars : les rendez-vous de la semaine

A l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, le collectif du 8 mars se mobilise une fois de plus autour du thème de la liberté !
Après une manifestation réussie ce samedi 6 mars à Fort-de-France, « Femmes, les voix de la liberté »,
retrouvez-nous au mois de mars, pour des actions et interventions sur tout le territoire.

LES RENDEZ-VOUS DE CETTE SEMAINE :

Lundi 8 mars

8H – Intervention auprès des écoles primaires de DUCOS
+ Spectacle de théâtre Forum X=Y,en collaboration avec le Lycée Paulette Nardal de DUCOS, en direction des élèves de 1°. Konbit.
12h – Intervention dans le hall de la mairie de Fort-de-France sur la question des droits des femmes.
14h – Intervention au collège de Morne Rouge sur les femmes migrantes
17h – Vernissage de l’exposition « Expérience de femmes », Créole Art Café à St Pierre.
18 h 30 – Intervention auprès de l’association « Le Diamant rassemblé » à Poirier – Diamant

Mardi 9 mars
9h – Intervention au Lycée du François, Projection de Rebelles & Marronnes
14h – Intervention / Semaine de l’entreprenariat

Mercredi 10 mars
8h30 – Intervention au Lycée Acajou 2, Projection de Rebelles & Marronnes

Jeudi 10 mars
13h – Intervention au Lycée Acajou 2, Projection de Rebelles & Marronnes.

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Femmes, les voies de la liberté

Dès 8h, nous serons là avec le collectif du 8 mars 

(Amazones, Culture Égalité, Konbit, Le Mouvement du Nid), 

un temps d’échanges, de solidarité, de sororité, de fraternité 

et de luttes pour l’émancipation totale des femmes.

Retrouvez-nous ensuite, tout le mois de mars, pour des actions et interventions sur tout le territoire.

LES RENDEZ-VOUS DE MARS :

SAM. 6 mars
8h à 12h – Rencontre avec le collectif du 8 mars

10h – Femmes, les voies de la liberté – Action théâtralisée mise en scène par Rita Ravier

Place de l’Enregistrement, Fort-de-France

DIM. 7 mars
7h – Partenaires de la marche « spécial 8 mars » de l’association Manikou.

LUNDI 8 mars
8H – Intervention auprès des écoles primaires de DUCOS 
+ Spectacle de théâtre Forum X=Y,en collaboration avec le Lycée Paulette Nardal de DUCOS, en direction des élèves de 1°. Konbit.
+ 9h30 – Intervention au LP de Chateauboeuf / Projection de Rebelles & Marronnes 
+ 12h – Intervention dans le hall de la mairie de Fort-de-France sur la question des droits des femmes.
+ 14h – Intervention au collège de Morne Rouge sur les femmes migrantes
+ 17h Vernissage de l’exposition « Expérience de femmes », Créole Art Café à St Pierre.

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« Je suis la femme de ma vie », par Héloïse Facon

« Le mot amour n’a pas du tout le même sens pour l’un et l’autre sexe et c’est là une source de graves malentendus qui les séparent. Byron a dit justement que l’amour n’est dans la vie d’un homme qu’une occupation, tandis qu’il est la vie même de la femme. » (Simone de Beauvoir, Le deuxième sexe, « L’amoureuse »)

D’après l’idéal romantique, la femme doit, pour être heureuse et complète, trouver « l’homme de sa vie ». On entend souvent dire que les femmes désirent absolument se mettre en couple et fonder une famille, tandis que les hommes seraient plus réticents à s’engager. Pourtant, les hommes ont davantage intérêt que les femmes à se marier. Les hommes mariés gagnent plus d’argent, vivent plus longtemps et sont en meilleure santé que les hommes célibataires. Inversement, le mariage n’a pas d’impact positif sur le salaire, l’espérance de vie ou la santé des femmes, et il peut représenter un frein pour leur carrière.

Pourquoi le mariage profite-t-il davantage aux hommes ? Dans le couple hétérosexuel traditionnel, l’homme bénéficie du soutien actif de sa compagne.

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Manifeste pour la Martinique

Pour donner la parole au peuple. Pour préserver notre espace démocratique.

—Collectif —

Les derniers mois en Martinique ont été le lieu de manifestations et de prises de position que l’on ne peut ignorer. Elles sont comme autant de symboles de l’inertie et des frustrations silencieuses qui émaillent et déraillent notre société: nul ne peut ignorer les enjeux liés à la pollution à la chlordécone, à la gestion de l’eau ou encore les inquiétudes concernant le développement économique et l’exode des jeunes.

Les évènements du 22 mai 2020 ont permis une mobilisation du politique et de la société sur les questions de nos symboles publics et sur la connaissance de notre histoire. Ce choc entre histoire et mémoire a provoqué un processus de remise en question de notre société.

On aurait pu croire qu’avec les réseaux sociaux, le dialogue entre les différentes réflexions sur notre société aurait pu être facilité. Bien au contraire. Des divisions nous sautent aux yeux et ne cessent de s’exacerber.

Face aux tensions récentes, des espaces et des moments d’échanges ont pourtant été créés, des espaces et des moments dont notre société a le plus grand besoin.

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Fort-de-France : Deux appels liés à La Porte du Tricentenaire, un arrêté d’interdiction

Vendredi 31 juillet 2020- Journal France Antilles
Pour donner la parole au peuple – Pour préserver notre espace démocratique.

Les derniers mois en Martinique ont été le lieu de manifestations et de prises de position que l’on ne peut ignorer. Elles sont comme autant de symboles de l’inertie et des frustrations silencieuses qui émaillent et déraillent notre société: nul ne peut ignorer les enjeux liés à la pollution à la chlordécone, à la gestion de l’eau ou encore les inquiétudes concernant le développement économique et l’exode des jeunes. 

Les évènements du 22 mai 2020 ont permis une mobilisation du politique et de la société sur les questions de nos symboles publics et sur la connaissance de notre histoire. Ce choc entre histoire et mémoire a provoqué un processus de remise en question de notre société. 

On aurait pu croire qu’avec les réseaux sociaux, le dialogue entre les différentes réflexions sur notre société aurait pu être facilité. Bien au contraire. Des divisions nous sautent aux yeux et ne cessent de s’exacerber. 

Face aux tensions récentes, des espaces et des moments d’échanges ont pourtant été créés, des espaces et des moments dont notre société a le plus grand besoin.

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Césaire et ses héritiers

Douze ans après sa mort, le 17 avril 2008, l’écrivain et homme politique martiniquais Aimé Césaire est l’objet d’un documentaire diffusé  ce jeudi soir sur France Ô à 20h 55.

— Par Sabine Gignoux —

Décédé il y a douze ans, le 17 avril 2008, Aimé Césaire est à l’honneur ce soir… mais sur France Ô, comme si sa voix puissante ne concernait plus aujourd’hui que les territoires d’outre-mer ! Pourtant ce documentaire, en donnant la parole à plusieurs de ses héritiers, montre l’universalité de son message qui résonne autant chez des personnalités antillaises, comme l’ancien footballeur Lilian Thuram ou la journaliste Audrey Pulvar, que chez le Calédonien Emmanuel Kasarhérou, directeur adjoint des collections au Musée du Quai-Branly, la comédienne d’origine sénégalaise Aïssa Maïga, l’écrivaine franco-marocaine Zineb El Rhazoui ou le chanteur Arthur H.

Portrait attachant d’un esprit ironique

Résumer en une heure la personnalité foisonnante de Césaire est une gageure. On aurait aimé entendre ainsi davantage la force poétique et provocante de ses mots qui fascinèrent André Breton. On aurait voulu voir mieux célébrée son œuvre théâtrale et poétique. Par petites touches, Isabelle Simeoni et Fabrice Gardel parviennent tout de même à dresser le portrait attachant de ce jeune normalien, défenseur de la « négritude » avec ses amis Léopold Sédar Senghor, Léon-Gontran Damas et Alioune Diop.

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De mère en fille, trois femmes fortes

Dimanche 11 novembre 2018 à 8h 30 Le Vauclin

— Par Culture Égalité — 

Marche théâtralisée « Je demande la grand-mère, la mère et enfin Lumina »
Rendez-vous 8h30 Les Gites Lumina
LABROUE Coulée D’Or – LE VAUCLIN
Marche courte – niveau 1

Contact pour inscription 0696 537 116

Récemment, au mois de septembre, partout – en France, en Europe, en Martinique… s’est célébré le Patrimoine. Ce mot, bâti sur une racine latine signifiant père, désigne l’héritage matériel et immatériel qui nous vient de nos ancêtres masculins ! Les mères, elles, et plus généralement les femmes, continuent d’être ignorées…

Mais nous avons décidé, nous, depuis plusieurs années, de célébrer le Matrimoine à côté du patrimoine.

Honorer le matrimoine c’est rendre visible l’héritage des femmes, leur contribution au développement social, politique, économique, de notre société. C’est permettre à leurs descendantes d’aujourd’hui et de demain de connaître l’histoire de leur aïeules, de s’identifier à elles pour continuer à œuvrer et à porter leur pierre à un monde d’égalité et de justice. Mais c’est aussi amener leurs descendants à mieux évaluer le rôle des femmes dans la construction de notre pays et donc à réévaluer la place qui leur revient dans notre société… afin que celle-ci marche enfin sur ses deux jambes !

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Les manifestations autour du matrimoine de la Martinique

— Par Culture Égalité —
A Culture Egalité, nous avons décidé, depuis plusieurs années, de célébrer le Matrimoine à côté du patrimoine. Honorer le matrimoine c’est rendre visible l’héritage des femmes, leur contribution au développement social, politique, économique, de notre société. C’est permettre à leurs descendantes d’aujourd’hui et de demain de connaître l’histoire de leur aïeules, de s’identifier à elles pour continuer à œuvrer et à porter leur pierre à un monde d’égalité et de justice. Mais c’est aussi amener leurs descendants à mieux évaluer le rôle des femmes dans la construction de notre pays et donc à réévaluer la place qui leur revient dans notre société… afin que celle-ci marche enfin sur ses deux jambes !
 

 C’est ainsi que nous avons commencé à sortir de l’oubli les femmes qui ont fait notre histoire et notre société : l’intellectuelle militante Suzanne Roussi Césaire, ainsi que sept Rebelles et Marronnes… Pour cette saison, l’Axe Matrimoine vous propose deux nouvelles manifestations :

 

Une caravane historique  en Hommage à

o   TINE, la libre de savane, et MONIQUE, toutes deux de l’habitation SPOUTOURNE

o   Laurence MARCLAY, ouvrière de 19 ans sur l’habitation BASSIGNAC.

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Figures de Femmes des Outre-mer, Histoire nationale, Enjeu local »

Du 13 au 17 décembre 2016 en Martinique et à Paris

L’association couleurs karayb, en partenariat avec le ministère des Outre-mer et le Conseil économique social et environnemental organisent du 13 au 17 décembre 2016 au palais Iéna l ‘expo-conférences « Figures de Femmes des Outre-mer, Histoire nationale, Enjeu local ».

Ce projet a pour ambition de mettre en lumière l’œuvre encore trop méconnue, de ces femmes d’hier et d’aujourd’hui dans la construction de notre socle patrimonial identitaire et culturel. Ce projet veut célébrer ces héroïnes des Outre-mer, architectes de la construction des Outre-mer mais aussi de cette France de la diversité. C’est la semence versée pour la naissance d’un espoir incroyable de construire une société des droits et d’égalité, celle des hommes et des femmes, ultramarins, celle de l’histoire merveilleuse et sacrée de chaque être humain. L’histoire doit une justice à la mémoire collective, la société lui doit la reconnaissance.

Programme en Martinique et à Paris

Martinique :

• Jeudi 15 décembre 2016 à 18 h :

Soirée littéraire « Quand Malraux rencontre Césaire » avec Joseph Jos, auteur de l’ouvrage « Quand André Malraux rencontre Aimé Césaire », éditions Idem.

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Le mois du Doc: semaine 2

le_mois_du_doc_s2C’est une nouvelle semaine sous le signe du Mois Du Doc Martinique qui débute ; au programme : projections, rencontres, animations et inédits.

Les bons plans du Mois du Doc de la semaine :

Mardi 15 Novembre

-19h30  Projection du film « A praga « ( La plaie) au Quatorze Soixante-Un ( Ex Palais de Justice de Fort-de-France ) C’est l’histoire de la lutte éternelle entre l’Homme et le Monde animal. Un documentaire aux allures de film catastrophe dans un univers hithcokien.

-19h30 Projection du film « No land’s song « au Cinéma Madiana avec Tropiques Atrium Scène Nationale– tarif : 8 euros En Iran, depuis la révolution de 1979, les femmes n’ont plus le droit de chanter en public en tant que solistes. Avec l’aide de trois artistes venues de France, une jeune compositrice va braver censure et tabous pour tenter d’organiser un concert de chanteuses solo.

Mercredi 16 Novembre  

19h -Entrée libre  Projection du film «  Je suis le peuple  » sur la Savane avec Nuit Debout Martinique; Janvier 2011 en Egypte, les manifestations anti-gouvernementales rassemblent des dizaines de milliers de personnes dans les rues du Caire.

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Le mois du film documentaire 2016 en Martinique

mois_du_doc972_2016Un rendez-vous incontournable pour découvrir des films et échanger ses idées sur le monde…

QUEL EST LE PRINCIPE DE CETTE MANIFESTATION ?

Il s’agit d’une invitation faite à toutes les structures culturelles, éducatives et sociales, désireuses de promouvoir le cinéma documentaire auprès d’un large public. Ces 2000 lieux participent à un projet commun en organisant des projections accompagnées de rencontres, expositions, ateliers, colloques, concerts…

Le Mois du film documentaire repose sur un principe de liberté de participation et de programmation pour ces structures. Ce principe de fonctionnement fait la réussite de l’événement : chacune imagine un programme thématique, choisit les films et organise ses séances, en toute autonomie ou bien en s’appuyant sur les propositions d’Images en bibliothèques.

OÙ VOIR DES FILMS ?

Au fil des années, le Mois du film documentaire a tissé un grand réseau de partenaires sur le territoire pour favoriser la diffusion du documentaire et la visibilité des films auprès de tous les publics.

Le Mois du film documentaire se passe dans 700 bibliothèques, 350 cinémas, plus d’une centaine d’écoles, collèges, lycées et universités, plus de 500 établissements culturels et associations et une centaine de structures sociales.

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